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Alliance Cartier-Kering dans le développement durable
Economie

Alliance Cartier-Kering dans le développement durable

jeudi, 14 octobre 2021
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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En partenariat avec le Responsible Jewellery Council, Cartier et Kering lancent la « Watch and Jewellery Initiative 2030 ». Ce programme, ouvert à tous les acteurs mondiaux de la joaillerie et de l’horlogerie, établit un ensemble d’objectifs communs en matière de climat, de ressources naturelles et d’inclusion.

Dans le monde du luxe, les principes de développement durable ne relèvent désormais plus de la déclaration d’intention. Ils sont devenus une nécessité, d’autant plus urgente que l’état de la planète se dégrade à grande vitesse et que les ténors de la branche sont volontiers désignés pour donner l’exemple. Qui, mieux que ces compagnies porteuses de rêve, peuvent incarner cette volonté de soulager les maux de nos sociétés ? Question de cohérence avec les valeurs qu’elles défendent et surtout d’intégrité vis-à-vis d’une clientèle de plus en plus sensible à ces questions. Dans cet ordre d’idées, en partenariat avec la Responsible Jewellery Council (RJC), Cartier, qui porte les couleurs du groupe Richemont, et Kering viennent d’annoncer la « Watch and Jewellery Initiative 20230 », un projet ouvert à toutes les marques d’horlogerie et de joaillerie prêtes à s’engager sur un ensemble d’objectifs communs en matière de développement durable. Ceux-ci couvrent trois domaines visant à renforcer la résilience climatique, à préserver les ressources de la planète et à favoriser l’inclusion sociale.

Cyrille Vigneron, CEO, Cartier

« Comme le secteur de l’horlogerie et de la bijouterie s’appuie sur les ressources précieuses de la Terre et le savoir-faire des gens dans le monde entier au sein de ses chaînes de valeur, l’impératif d’agir ensemble pour créer un impact plus positif est devenu extrêmement clair, explique Cyrille Vigneron, Président et CEO de Cartier. Plus que jamais, nous sommes engagés à partager notre vision commune d’un avenir où toutes les Maisons, leurs fournisseurs et leurs partenaires commerciaux collaborent à des projets qui ont un impact positif sur la planète et ses habitants. » « Les changements pour lesquels nous nous battons sont essentiels pour l’avenir non seulement de la planète mais aussi de notre industrie elle-même », ajoute Jean-François Palus, Directeur général de Kering. Ce groupe, qui réunit notamment Boucheron, Pomellato, Gucci, Girard-Perregaux et Ulysse Nardin, n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai dans ce domaine. On se souvient du lancement en 2019 du « Fashion Pact » sous son égide, une coalition d’entreprises de la mode et du textile réunies autour de projets environnementaux centrés sur le réchauffement climatique, la biodiversité et la protection des océans.

Jean-Francois-Palus, Managing Director, Kering

Cette « Initiative 2030 » s’appuie sur des programmes existants, comme les ScienceBased Targets, et des organisations éprouvées, à l’instar du RJC. Elle inclut également des facteurs d’innovation, dans le registre des matériaux et des modèles commerciaux, visant à accompagner et encourager les transformations attendues dans la branche. Concrètement, les engagements pris en matière de résilience climatique incluent une décarbonisation de l’ensemble des processus via l’utilisation à 100 % d’énergies renouvelables dans toutes les opérations des adhérents d’ici 2025 et dans celles des partenaires et fournisseurs d’ici 2030. Décarbonisation encouragée par la mise en œuvre de pratiques responsables en matière d’efficacité énergétique et par des émissions de gaz à effet de serre annulées, voire compensées par des projets climatiques visant à la restauration d’écosystèmes forestiers, côtiers et marins. Le deuxième programme de cette Initiative 2030 cherche à s’assurer que l’approvisionnement de l’industrie a un impact positif sur la nature, les espèces et les communautés locales. Mesure minimale dans ce domaine d’ici 2022, les marques doivent mesurer et hiérarchiser leur impact sur la biodiversité et l’eau à travers leur approvisionnement en matières premières clés et ce, dans un cadre scientifique crédible.

Iris Van der Veken, Executive Director, Responsible Jewellery Council

Comme le précise le texte de l’initiative, les plans d’action visant à réduire l’impact sur l’eau et la biodiversité d’ici 2025 devront assurer que « les chaînes d’approvisionnement sont exemptes de produits provenant de forêts anciennes et menacées et s’engager à restaurer les habitats où des activités minières et d’extraction ont eu lieu. Ils devront contribuer au développement de moyens de subsistance locaux pour les communautés minières et agricoles qui respectent l’équilibre des écosystèmes naturels ». Pour favoriser l’inclusion, enfin, les marques adhérentes devront au minium rejoindre le RJC et devenir certifiées selon son code de bonnes pratiques dans les deux ans. Les engagements dans ce domaine concernent notamment la préservation et la transmission du savoir-faire artisanal et industriel. Conclusion d’Iris Van der Veken, Directrice opérationnelle du RJC : « Le statu quo n’est plus une option. En travaillant ensemble, nous pouvons grandement contribuer au changement urgent et nécessaire pour atteindre les 17 objectifs de développement durable de l’ONU afin de créer un monde meilleur et plus juste dici 2030. »

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