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Actualités

Audemars Piguet poursuit son incursion artistique à Art Basel

mardi, 12 juin 2018
Par La rédaction
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3 min de lecture

La quatrième « Commission artistique » d’Audemars Piguet a pour nom HALO, une installation immersive présentée à Art Basel du 13 au 17 juin 2018 à Bâle. L’œuvre est le fait d’un duo d’artistes britanniques qui réunit Ruth Jarman et Joe Gerhardt sous l’appellation Semiconductor. Elle a été conçue en collaboration avec Mónica Bello, conservatrice espagnole invitée et responsable des arts au CERN, le Laboratoire européen de physique des particules à Genève.

Audemars Piguet collabore chaque année avec un commissaire d’exposition sélectionné et un artiste émergent ou à mi-carrière pour réaliser une nouvelle œuvre d’art présentée en avant-première lors d’un des trois salons internationaux d’Art Basel. L’objectif est d’amplifier la vision unique de l’artiste, tout en utilisant la complexité et la précision inhérentes à l’horlogerie comme stimulus de l’artiste. Cette année, Mónica Bello a aidé à sélectionner Semiconductor dont le travail reflète l’exploration de ces thématiques dans un dialogue entre l’art contemporain, la science et la technologie.

L'insallation HALO présentée à Art Basel 2018 et leurs auteurs Semiconductor avec Monica Bello, commissaire de l'oeuvre (au centre)
L'insallation HALO présentée à Art Basel 2018 et leurs auteurs Semiconductor avec Monica Bello, commissaire de l'oeuvre (au centre)

Intitulée HALO, cette œuvre d’art à grande échelle et spécifique au site présentera aux visiteurs une interprétation artistique de l’expérience ATLAS du CERN. Cette expérience immersive à grande échelle permettra de mieux comprendre la nature subatomique et les phénomènes complexes qui se déroulent dans le Grand collisionneur de hardons (LHC), l’accélérateur de particules du CERN. Artistes en résidence au CERN pendant deux mois en 2015, Semiconductor a utilisé les données brutes de l’expérience ATLAS pour son travail. HALO prend ainsi la forme d’une structure en forme de cylindre de dix mètres de large entièrement entourée de cordes de piano verticales. D’une hauteur de quatre mètres, l’intérieur de l’installation est entouré d’un écran à 360 degrés sur lequel les visiteurs peuvent observer des projections kaléidoscopiques de données générées par une série de collisions subatomiques au ralenti, collision qui se produisent d’ordinaire à la vitesse de la lumière. Lorsqu’ils atteignent l’écran, ces points animés déclenchent de petits marteaux qui touchent les cordes de piano environnantes, émettant une vibration globale qui résonne dans toute l’œuvre qui est ainsi vécue acoustiquement et physiquement par les visiteurs.

C’est la première fois qu’un artiste reçoit l’autorisation de travailler directement avec les données brutes générées par l’expérience ATLAS et ce, grâce à l’implication d’Audemars Piguet et du CERN. « Nous sommes intéressés par l’inconnu et nous voulons découvrir qui nous sommes en tant qu’êtres humains à travers ce que nous ne savons pas, explique Semiconductor. La science est justement le moyen par lequel nous voulons y parvenir. Nous espérons provoquer une forme d’humilité auprès des visiteurs de HALO dans cet environnement immersif qui transcende les objectifs scientifiques des données brutes. »

Esquisse de HALO
Esquisse de HALO

Suivant l’approche établie par la Commission artistique d’Audemars Piguet, les artistes ont été invités au Brassus, en Suisse, au sein de la manufacture pour passer du temps avec les horlogers durant la phase de conceptualisation et développement de l’œuvre. Au cours de leur visite, Semiconductor a constaté de nombreuses similitudes entre les ateliers d’horlogerie et les laboratoires du CERN : tous deux opèrent aux limites de ce qui est physiquement et humainement possible, les montres à une échelle minuscule, au CERN au niveau des particules.

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