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Blake Lively, une montre vintage sinon rien
Points de vue

Blake Lively, une montre vintage sinon rien

mercredi, 7 décembre 2016
Par Frank Rousseau
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Frank Rousseau

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5 min de lecture

On ne parle que d’elle et on ne voit qu’elle dans la presse féminine. Qui ça ? Mais Blake Lively, bien sûr, alias Serena Van der Woodsen, l’ex-étudiante sérieusement tendance de la série Gossip Girl.

Blake, une Californienne épanouie. Une femme libérée. Une actrice de talent qui crève l’écran dans Café Society de Woody Allen ou qui distille son lot de sueurs froides face au requin d’Instinct de survie. Star versatile, icône moderne, fashionista incontournable, Blake Lively semble avoir une passion aussi marquée pour les talons aiguilles que pour les aiguilles des montres vintage. Rencontre…

Vous vous êtes fait connaître avec la série Gossip Girl, qui se déroulait dans l’Upper East Side de New York. Est-ce vrai que l’on y trouve la plus grosse concentration de boutiques de montres de luxe au monde ?

Je l’ignore ! Mais cela ne m’étonnerait pas, car ce quartier regroupe les plus grosses fortunes des États-Unis. Là, c’est le dollar qui parle ! Les hommes roulent en voiture de luxe et les belles disposent de plusieurs cartes de crédit qui leur permettent de s’éclater dans les boutiques de fringues et les bijouteries. Certaines sont tellement riches qu’elles arrivent même à se faire ouvrir les portes d’enseignes prestigieuses en dehors des heures traditionnelles. J’imagine que dans les boutiques de montres c’est la même chose !

Et vous, qu’est-ce qui vous tape dans l’œil quand vous achetez une montre ?

La ligne, déjà. La première impression est généralement toujours la bonne. C’est pareil pour un vêtement. Quand j’achète une montre, j’essaie de choisir une ligne qui traversera les décennies sans trop se démoder. Quoique depuis quelque temps je sois plus attirée par les montres vintage. L’avantage avec le vintage, c’est qu’il peut très bien devenir classique et, lorsque c’est le cas, vous n’avez plus à vous soucier de l’aspect mode. D’ailleurs, je trouve ça amusant de constater qu’un objet qui marque le temps, un objet qui doit théoriquement vous donner l’heure exacte, se transforme en quelque chose d’intemporel. Avouez que c’est paradoxal !

Blake Lively
Blake Lively
Les montres « vintage » sont donc pour vous une façon d’être toujours dans le coup !

Oui ! Et puis quand vous en achetez une, vous ne vous demandez pas si vous faites erreur, si cette montre ne risque pas de rester dans l’un de vos tiroirs. Cela dit, il m’est déjà arrivé d’acheter des montres et de m’en lasser très rapidement. Du coup, je ne les portais plus au poignet. Jusqu’à ce que, bien des années plus tard, en faisant du tri, je retombe dessus et que je craque à nouveau pour elles. C’est un peu la même chose que la mode, vous savez. Vous portez une robe ou des chaussures que vous adorez et puis un matin, en ouvrant votre dressing, vous décidez de changer de look. Gamine, j’allais piquer dans les placards de mes sœurs les nouvelles fringues qu’elles venaient de s’acheter, car j’aimais le changement. Elles étaient assez conciliantes. Par contre, quand je leur piquais leur montre ou un accessoire, là, elles devenaient hystériques !

Je revendique 300 paires d’escarpins. Pour les montres, c’est sensiblement moins.
Blake Lively
Pour vous, une montre, c’est un objet utile ou un objet de mode ?

Les deux ! Pourquoi l’un irait-il sans l’autre ? Quand vous parlez aux gens de leurs montres, ils vous racontent parfois des histoires très touchantes : une montre offerte par leur maman lorsqu’elle était encore en vie, une montre qu’ils se sont achetée avec leur premier salaire, la montre reçue de leurs parents le jour de leur remise de diplôme…

Vous possédez beaucoup de montres chez vous ?

Moins que de chaussures ! (Rires.) Personnellement, je revendique 300 paires d’escarpins. Pour les montres, c’est sensiblement moins. Mais probablement beaucoup plus que la majorité des gens. Et puis, même si je savais combien j’en ai, je me vois mal vous le dire. Pas envie de donner des idées à de potentiels cambrioleurs !

Blake Lively
Blake Lively
Dans le film The Age of Adaline, vous incarniez une jeune femme immortelle. Cela vous plairait, une montre qui « fige » son propriétaire dans le temps ?

Ne pas vieillir ? Bloquer les aiguilles de la dégénérescence. À première vue, oui ! Comme toutes les femmes, nous nous battons quotidiennement pour repousser les assauts et les outrages du temps. Nous nous ruinons en achetant des crèmes, nous faisons attention à ce que nous mangeons, nous pratiquons intensivement un sport, certaines d’entre nous font aussi appel à la chirurgie pour paraître plus jeunes. Mais quand on y regarde plus près, on s’aperçoit que tout cela n’est qu’une éternelle fuite en avant ! Un combat chimérique ! Personnellement, je ne voudrais pas vivre ce qu’endure Adaline. Dans l’instant, cela doit être fascinant, excitant, mais en y réfléchissant bien, c’est surtout très effrayant ! Surtout quand on jette un coup d’œil sur ce qui s’est passé dans le monde ces 100 dernières années : des guerres, des conflits, des drames… Non merci ! À un niveau plus personnel, voir sa fille fêter ses 80 ans alors qu’on en a encore 20, ce serait absolument déchirant pour moi. Alors non, pas de montre qui arrête le temps. Par contre, collectionner toutes sortes de montres au fil des décennies, cela pourrait être très tentant. À la fin, je pourrais même ouvrir un musée consacré à l’horlogerie ! (Rires.)

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