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Bovet et Pininfarina signent un partenariat à long terme
Nouveautés

Bovet et Pininfarina signent un partenariat à long terme

vendredi, 11 juin 2010
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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8 min de lecture

La collaboration entre  les deux Maisons se concrétise aujourd’hui par une pièce anniversaire, la Bovet – Pininfarina Tourbillon Ottanta, venant célébrer les 80 ans d’existence du designer industriel italien.  Cette première réalisation d’exception est d’ores et déjà présentée comme la première d’une longue série.

Tout a commencé il y a deux ans et demi au salon automobile annuel de Californie, ce concours d’élégance attire forcément nombre de Maisons horlogères vu la complicité existant depuis quelques années entre ces deux univers. Les équipes de l’horloger Bovet et du designer italien Pininfarina se rencontrent, se découvrent de mêmes atomes crochus, de mêmes racines, pour se dire finalement qu’il serait bon de travailler ensemble. Or justement, Pininfarina est en pleine réflexion sur son 80ème anniversaire qui approche à grands pas. Une idée germe alors. Elle se concrétisera rapidement lorsque les dirigeants des deux entreprises se rencontrent en Italie. « Au fil des discussions, nous nous sommes très vite rendus compte que nous avions cette même philosophie faite d’exclusivité et de savoir-faire, expliquait en conférence de presse Pascal Raffy, propriétaire de Bovet, Maison fondée en 1822 qu’il a reprise en 2000. L’idée de faire quelque chose ensemble s’est donc très vite imposée. »

La Bovet – Pininfarina Tourbillon Ottanta ; quatre mots qui désignent une montre à la fois technique et esthétique.
Technique et innovation

« Pour marquer notre 80ème anniversaire, nous voulions réaliser un objet de luxe, prestigieux et durable, précisait Paolo Pininfarina, représentant de la troisième génération aux commandes de l’entreprise. Le mariage entre Bovet et ma compagnie était donc programmé, un mariage heureux, fait pour durer et basé sur une alliance aussi bien synergique que stratégique qui nous permet d’entrer dans l’univers horloger par la grande porte. » Ce dernier partenariat vient ainsi compléter une liste déjà bien fournie de rapprochements « naturels » intervenus ces dernières années entre maîtres de la mécanique horlogère et automobile, à l’instar d’Audemars Piguet avec Maserati, de Blancpain et Lamborghini, Breitling et Bentley, Cabestan et Ferrari, Hublot et Morgan, Jaeger-LeCoultre et Aston Martin, Parmigiani et Bugatti, Tag Heuer avec Mercedes et Tulsa…

Mais pour Pascal Raffy, l’alliance conclue entre Bovet et Pininfarina a ceci de particulier qu’elle a impliqué de pareille manière les équipes des deux Maisons, la première dans la conception mécanique et la seconde dans le design d’un garde-temps pensé comme un symbole de technologie et d’innovation. Le résultat : la Bovet – Pininfarina Tourbillon Ottanta ; quatre mots qui désignent une montre à la fois technique et esthétique, aux différents niveaux de lecture, où le soin du détail a été poussé à l’extrême. Le premier point du cahier des charges a d’ailleurs clairement donné le ton avec l’exigence d’une rotation de la cage du tourbillon, non pas en une minute comme c’est généralement le cas, mais en 80 secondes, référence à la longévité de Pininfarina.

Une horlogerie faite d’émotion

La suite est à l’avenant avec  une indication des secondes via une couronne concentrique à la cage du tourbillon effectuant une rotation en 3 minutes pour un meilleur confort de lecture via un guichet à 3 h ; des aiguilles heures et minutes au centre malgré un tourbillon surdimensionné de 14 mm exigeant par ailleurs la présence d’un micro-rotor bidirectionnel alimentant les deux barillets en série pour préserver la transparence du tourbillon visible des deux faces ; une réserve de marche garantie de 80 heures à 9 h, également transparente ; une grande date à saut instantané à 6 h ; un aiguillage inversé des heures au verso, à aiguille unique en référence aux premières montres de poches ; le tout bien évidemment agrémenté de subtilités de couleurs dans les tons de gris et de bleu Pininfarina et décoré notamment de Clous de Paris circulaires bipolaires de part et d’autre du tourbillon, une autre originalité ; sans oublier la boîte, version revisité de l’Amadeo qui permet de transformer ce garde-temps d’une montre bracelet en montre de poche ou en pendulette de table.

La suite est à l’avenant avec  une indication des secondes via une couronne concentrique à la cage du tourbillon effectuant une rotation en 3 minutes pour un meilleur confort de lecture via un guichet à 3 h ; des aiguilles heures et minutes au centre malgré un tourbillon surdimensionné de 14 mm exigeant par ailleurs la présence d’un micro-rotor bidirectionnel alimentant les deux barillets en série pour préserver la transparence du tourbillon visible des deux faces ; une réserve de marche garantie de 80 heures à 9 h, également transparente ; une grande date à saut instantané à 6 h ; un aiguillage inversé des heures au verso, à aiguille unique en référence aux premières montres de poches ; le tout bien évidemment agrémenté de subtilités de couleurs dans les tons de gris et de bleu Pininfarina et décoré notamment de Clous de Paris circulaires bipolaires de part et d’autre du tourbillon, une autre originalité ; sans oublier la boîte, version revisité de l’Amadeo qui permet de transformer ce garde-temps d’une montre bracelet en montre de poche ou en pendulette de table.

 

La boîte, version revisité de l’Amadeo, permet de transformer le garde-temps d’une montre bracelet en montre de poche ou en pendulette de table © Bovet
La boîte, version revisité de l’Amadeo, permet de transformer le garde-temps d’une montre bracelet en montre de poche ou en pendulette de table © Bovet

Paolo Pininfarina, président : Pininfarina est une société active dans la technologie et l’innovation, notamment en ce qui concerne les matériaux, et qui dispose d’une tradition en matière de design industriel vieille de 80 ans. Il s’agit là d’un esprit et d’une culture d’entreprise que l’on retrouve en tous points chez Bovet. A mes yeux, c’est probablement l’une des principales raisons pour laquelle la chimie entre nos deux groupes, leurs équipes respectives et, personnellement avec Pascal Raffy, a très bien fonctionné. Bovet nous a donné l’occasion d’entrer dans le monde de l’horlogerie et nous lui avons donné l’opportunité d’entrer dans une niche de marché plus contemporaine.

A l’origine, nous n’avions pas de projet horloger en particulier. Nous réfléchissions à cet anniversaire y compris en termes de partenariat. C’est alors que la rencontre s’est faite avec Bovet et que les choses, depuis, se sont enchaînées.

Quand on se lance dans ce genre de projet, il faut être réaliste sur ce qu’il est possible de faire et de ne pas faire. Mais je dirais que les propositions sont venues des deux camps. De notre côté, nous sommes restés respectueux de la tradition de Bovet et eux de nos exigences en sachant que nous ne voulions pas simplement dessiner un nouvel habillage sur un mouvement mécanique existant. Ce garde-temps est à 100% innovant. Deux légendes industrielles se sont réunies pour produire ce qui devrait vite devenir une icône.

Oui en effet. Tout comme Bovet qui connait une seconde jeunesse avec Pascal Raffy, Pininfarina est en pleine période de relance depuis que je suis arrivé à la tête de l’entreprise. Dans ce contexte, je pense que Pininfarina mérite de connaître le succès dans l’horlogerie. Mais comme vous le savez, on ne forge pas son succès sur une seule réalisation. C’est pourquoi ce partenariat avec Bovet est prévu sur le long terme. Toutes les prémices sont d’ailleurs réunies pour que la chimie continue à opérer tant au niveau des équipes que de l’enthousiasme et de la passion dont elles font preuve. Je ne dis pas qu’une telle aventure est dénuée de risque. Mais le risque est une composante essentielle de l’innovation. Cette idée de repousser sans cesse les limites, comme nous l’avons fait par exemple avec Ferrari, Bovet en est également coutumier dans l’horlogerie mécanique. En un mot, toutes les pièces du puzzle sont désormais en place.

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