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Brésil, planète Hublot
Economie

Brésil, planète Hublot

lundi, 30 juin 2014
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Le temps d’une Coupe du monde de football, Hublot est partout : au poignet des ambassadeurs, sportifs ou non, sur la plage de Copacabana, en papier glacé dans les magazines et surtout dans les enceintes sportives de la compétition brandi par le quatrième arbitre. Consécration.

Selon les statistiques de la Fédération internationale de football Association (FIFA), la dernière Coupe du monde qui a eu lieu en 2010 en Afrique du Sud a tenu en haleine pas moins de 3,2 milliards de fans, dont 700 millions pour la seule finale entre l’Espagne et la Hollande. Des chiffres véritablement impressionnants, surtout si on les rapporte à Hublot. En tant que partenaire officiel et montre de la FIFA pour cette 20e édition de la compétition, la marque a notamment réussi le tour de force de placer entre les mains du 4e arbitre des panneaux ressemblant à s’y méprendre à de gigantesques… montres, portant bien évidemment le logo de la Maison. En d’autres termes, à chaque changement de joueur et annonce des minutes de match additionnelles, la « planète foot » se voit brandir sous le nez une immense Big Bang, modèle phare d’Hublot. Avec une telle audience, se chiffrant en milliards de téléspectateurs, inutile de dire que la marque frappe un grand coup.

Un choix qui a été un formidable accélérateur pour la marque.
Ricardo Guadalupe
« The place to be »

Déjà présente lors de la précédente Coupe du monde, tout comme durant l’Euro 2012 de l’UEFA (Union des associations européennes de football), dont la Maison était également partenaire, Hublot a occupé très vite le terrain du ballon rond, alors que les grands noms de la branche préfèrent ignorer un sport jugé trop « populaire ». « Nous nous sommes engagés en 2006 déjà dans l’univers du football sous la forme d’un partenariat avec l’équipe nationale suisse, rappelait Ricardo Guadalupe lors du récent Baselworld. Nous étions alors la première Maison de luxe à tenter l’aventure, qui, depuis, s’est enrichie de nombreuses collaborations. Un choix qui a été un formidable accélérateur pour la marque. » Aujourd’hui, on retrouve ainsi nombre de clubs prestigieux aux couleurs de Hublot au rang desquels la Juventus de Turin, Bayern Munich ou le Paris Saint-Germain, sans oublier ses incontournables ambassadeurs que sont Pelé et l’entraîneur de Chelsea José Mourinho, le « Spécial One ». Conséquence : depuis des semaines, Jean-Claude Biver et Ricardo Guadalupe, respectivement président et CEO de la Maison, scandent à l’unisson : « Hublot loves football ». Un doux euphémisme.

Conformément à l’espace qu’elle occupe sur les terrains, Hublot a également vu les choses en grand en marge des rencontres. Outre son action caritative en faveur du développement du sport dans une favela de Rio, la marque s’est ainsi réservé un hôtel de 120 chambres au complet sur l’incontournable plage de Copacabana. À la suite d’une collaboration exclusive conclue avec Présence Suisse, l’organisme fédéral chargé de promouvoir l’image du pays à l’étranger, le « poste de commandement » Hublot est partie intégrante de la Maison suisse. On pouvait donc déguster des vins vaudois sur la terrasse dudit hôtel, qui accueille également l’exposition sur les stars mondiales du football photographiées par le maître des céans. Un hôtel qui vit chaque jour au rythme d’animations les plus diverses comme des défilés de mode, des concerts impromptus, des animations gastronomiques, des séances de dédicace… En un mot, tout ce qu’il faut pour faire la fête et par là même positionner le « Hublot Palace » comme le « spot » à ne pas manquer, l’endroit où être vu.

À moins qu’Hublot n’ait trouvé la bonne recette.
Présence minime

Inutile de dire que la marque horlogère est également en train de préparer l’avenir. Raison pour laquelle elle inaugurait sa première boutique brésilienne en février dernier, toujours à Rio. À ce jour, rares sont les Maisons à avoir franchi le pas. On compte certes la présence d’enseignes comme Rolex, Omega ou encore Parmigiani, mais pour des raisons bien compréhensibles, Omega étant chronométreur officiel des prochains Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016 et Parmigiani, horloger officiel de la Fédération brésilienne de football. C’est que le Brésil « compte pour du beurre » sur la carte horlogère. Avec ses 200 millions d’habitants, le pays n’a représenté l’an dernier qu’un « petit » CHF 50 millions en termes d’exportations suisses de garde-temps.

On entend pourtant souvent dire au sein de la profession que le potentiel est intact. Mais avec des taxes de plus de 40 % prélevées sur les produits de luxe qui entrent dans le pays, les Maisons savent pertinemment qu’elles y laissent leurs marges. Ainsi, sur les mois de janvier à mai 2014, le Brésil ne figure même pas dans la liste des 30 premières destinations de l’horlogerie helvétique. Si montres suisses il y a au Brésil, elles ont généralement été acquises à l’étranger, Miami étant volontiers considéré comme une plaque tournante en la matière. Au pays de la samba, les garde-temps helvétiques n’ont ainsi pas encore envahi la piste de danse. À moins qu’Hublot n’ait trouvé la bonne recette.

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