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Chopard, 25 ans d’indépendance manufacturière
Economie

Chopard, 25 ans d’indépendance manufacturière

lundi, 14 juin 2021
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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Cette année, Chopard célèbre les 25 ans de sa manufacture à Fleurier. L’occasion pour son co-président Karl-Friedrich Scheufele de réitérer les valeurs familiales d’une Maison qui a conquis son indépendance horlogère avec audace.

Elles se font de plus en plus rares et leur réussite de plus en plus appréciée. Elles, ce sont ces entreprises familiales qui perpétuent une certaine tradition horlogère depuis des générations et qui ont la fâcheuse tendance d’attirer les mastodontes de la branche comme les financiers toujours en quête de proies. Le dernier raid remonte à 2017 avec la reprise par CVC Capital Partners de Breitling, alors aux mains de la famille Schneider. Au rythme des acquisitions de ces dernières années, et du phénomène de concentration qui en résulte, il ne reste toutefois pratiquement plus de ces perles rares à conquérir. Car les entreprises familiales encore actives sur le marché horloger affichent une farouche indépendance avec une santé financière qui représente encore le meilleur gage pour la préserver. Chopard fait clairement partie de ces Maisons avec un chiffre d’affaires 2020 estimé à quelque CHF 430 millions par la banque Vontobel. Coprésidée par Karl-Friedrich et Caroline Scheufele, dont les parents avaient racheté la marque en 1963, la Maison semble bel et bien s’orienter à moyen terme vers une direction de troisième génération.

Karl-Fritz, Karl & Karl-Friedrich Scheufele
Karl-Fritz, Karl & Karl-Friedrich Scheufele

Questionné sur sa vision pour les 25 prochaines années, Karl-Friedrich Scheufele s’est montré des plus clairs dans le Tatler Hong Kong : « Nous sommes au milieu d’un voyage qui, je pense, est un moment critique où nous devons nous assurer que notre marque et nos produits plaisent également à la jeune génération. Ils sont notre lien vers l’avenir. Cela dit, nous ne voulons pas accroître notre production ni étendre davantage l’empreinte de la marque, car je pense que la qualité doit primer avant tout. Mon autre objectif est de faire en sorte que Chopard continue à fonctionner comme une entreprise familiale. C’est quelque chose qui nous tient énormément à cœur. »

L.U.C QF Jubilée © Chopard
L.U.C QF Jubilée © Chopard

Cette indépendance érigée en principe vital, Chopard la doit notamment à des options stratégiques visionnaires qui se sont révélées extrêmement judicieuses. L’engagement de la Maison dans son « voyage vers un luxe durable » (« The Journey to Sustainable Luxury ») en est un bon exemple. Entamée très tôt, dès 2013, cette démarche a clairement fait œuvre de pionnier dans la profession, avant même que la question devienne une préoccupation majeure, voire bientôt une condition de survie pour les compagnies du luxe. Un autre exemple est offert par l’anniversaire célébré cette année des 25 ans de la Manufacture Chopard à Fleurier. Pleinement opérationnelle en 1996, après des années de préparation et des investissements lourds, elle s’est d’emblée distinguée avec son calibre 1.96 certifié COSC et Poinçon de Genève équipé de deux barillets avec remontage par rotor bidirectionnel. Autant dire un pari des plus audacieux à un moment où presque personne ne mesurait l’importance du développement de calibres maison. « Avant tout, je voulais que nos montres soient vraiment authentiques et probes, poursuit Karl-Friedrich Scheufele. Deuxièmement, il était important pour nous de devenir indépendants en matière d’approvisionnement. Et, troisièmement, cela nous a permis de développer tout un univers artisanal impossible à intégrer sans production propre. La réponse de nos clients et partenaires a prouvé que nous avons eu parfaitement raison de le faire, et de le faire à un stade précoce. »

L.U.C Quattro Spirit 25 © Chopard
L.U.C Quattro Spirit 25 © Chopard

Pour cet anniversaire, Chopard présente cette année deux séries limitées : la L.U.C QF Jubilee, une montre aux accents délicieusement Art déco éditée à 25 exemplaires qui dispose de la double certification COSC et Qualité Fleurier et répond aux trois valeurs fondamentales de la Maison : attachement à une horlogerie certifiée, performance technique et raffinement esthétique. Deuxième modèle : la L.U.C Quattro Spirit 25 Poinçon de Genève à heures sautantes, une première pour Chopard Manufacture. Proposée en une série de 100 pièces en or rose éthique avec cadran en émail Grand Feu, la montre est équipée du mouvement L.U.C 98.06-L à quatre barillets pour une réserve de marche de 8 jours.

L.U.C Full Strike © Chopard
L.U.C Full Strike © Chopard

Mais si Chopard Manufacture a été une étape essentielle dans l’évolution récente de la Maison, Fleurier Ebauches l’a été tout autant. Cette autre pierre angulaire de l’horlogerie Chopard fait ainsi partie des principaux jalons cités par Karl-Friedrich Scheufele lorsqu’il revient sur ces 25 dernières années : « Le premier est sans conteste la sortie du calibre 1.96. Le second, une réponse à laquelle vous ne vous attendiez pas, c’est Fleurier Ebauches. Nous avons fondé cette seconde manufacture pour une production plus industrielle de mouvements, et cela nous a fait faire un grand pas vers l’indépendance totale. Last but not least, la L.U.C Full Strike, une montre qui s’impose lorsqu’il s’agit d’en distinguer une entre toutes. » Aiguille d’or au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2017, cette L.U.C Full Strike, première répétition minutes au monde dotée de timbres en saphir, était la pièce maîtresse venant couronner les 20 premières années de Chopard Manufacture. Une histoire qui s’inscrit dans le temps et s’illumine cette année du sourire de Julia Roberts, égérie de la nouvelle collection Happy Sport The First.

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