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De l’utilité des expositions
Expositions

De l’utilité des expositions

jeudi, 10 novembre 2011
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Franco Cologni
Président du Comité Culturel de la FHH

“Le talent nécessite toujours de l’effort, de l’engagement, des heures passées à perfectionner un geste qui devient, jour après jour, un don.”

Entrepreneur dans l’âme, Franco Cologni, pourtant homme de lettres, s’est rapidement lancé dans les affaires pour devenir un personnage clé du groupe Richemont.

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3 min de lecture

L’exposition que la Fondation de la Haute Horlogerie a organisée à Moscou, dans le cadre splendide du Kremlin, a rencontré un formidable succès. Ce n’est pas la première fois qu’une exposition horlogère se joue à guichets fermés. Au contraire, de plus en plus d’expositions itinérantes font voyager tout autour du monde les modèles les plus beaux, les plus précieux, s’ajoutant aux expositions organisées par les manufactures elles-mêmes pour faire connaître leur héritage.

Le succès que rencontrent ces expositions, l’intérêt qu’elles suscitent et le souvenir qu’elles laissent aux visiteurs sont une bonne chose : ce sont des éléments précieux pour la promotion d’une culture de la Haute Horlogerie toujours plus proche non seulement des experts mais de tous ceux qui aiment les belles choses et se laissent intriguer par elles.

L’idée de monter des expositions thématiques ou ponctuelles et de les rendre itinérantes s’est développée parallèlement au Salon de la Haute Horlogerie de Genève. C’est dans ce cadre, en effet, que les affaires et la culture suscitent sans cesse de nouvelles interfaces, de nouveaux projets de développement au sein même de l’histoire des Maisons présentes, pour leurs innovations, leurs propositions et leurs inventions. Le regard des visiteurs, certes fasciné par la nouveauté et les promesses du futur, hésite aussi avec bonheur sur les antiquités, sur ce que le temps a glorifié, trouvant dans les pièces du passé de quoi s’inspirer pour les temps à venir.

Mais la valeur de cette union entre culture et affaires réside aussi dans son originalité. Dans le monde entier, on constate toujours plus de tentatives de copier la formule du Salon ou au moins de rivaliser avec elle. Et dans bien des cas, on ne se limite pas seulement à la formule, on cherche à en reproduire le concept, le décor, l’impact. Sans tenir compte du fait que la sagesse est fille de l’expérience, comme le disait Léonard de Vinci : on ne s’improvise pas organisateur. Et, surtout, on ne saurait parler de Haute Horlogerie en l’absence des acteurs de cet univers, des Maisons jusqu’aux artisans, des distributeurs jusqu’aux ambassadeurs.

 

Sommes-nous en présence d’une contrefaçon ?

Il y a peu, nous avons vu les photos d’un événement organisé fort loin de Genève qui a suscité en nous les réflexions suivantes : sommes-nous en présence d’une copie sur le mode mineur d’un événement impossible à reproduire ? Sommes-nous en présence d’une contrefaçon ? Y a-t-il eu violation du droit d’auteur ? Nous n’allons pas ergoter. Mais nous voulons répéter que les règles à suivre, quand on entend approcher ce secteur, doivent être les mêmes pour tout le monde : éthique, correction, précision, intelligence, honnêteté, sauvegarde des Maisons et des clients. Quand ces éléments font défaut, tout ou partie, on est face à un événement à la légitimité discutable.

Dans un univers tel que celui de la Haute Horlogerie, il y a tant de moyens de se faire voir et entendre. Mais le plus efficace reste toujours de partir de la plus grande honnêteté et de la plus haute qualité. Y compris quand il est question d’événements. Sans quoi, on court le risque de faire des bêtises. Et comme le disait Coco Chanel : « On peut tout pardonner, sauf la bêtise. »

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