Éloge de la complexité
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Pour ce garde-temps de haute voltige, IWC a choisi une combinaison originale associant un tourbillon classique à un chronographe et à une date rétrograde. Au final, un nouveau calibre de manufacture 89900 qui vient animer cette montre en or rouge 18 carats à l’équilibre de lecture parfaitement réussi. © IWC
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Avec cette Sequential One – S110, MCT présente la toute première montre utilisant le matériau le plus noir jamais fabriqué par l’homme, le Vantablack composé de nanotubes de carbone d’une épaisseur d’un millionième de millimètre chacun, capables d’absorber 99,965 % de la lumière. © MCT
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L’ExoTourbillon, spécialité brevetée de la Maison qui positionne le balancier en dehors de la cage de tourbillon, s’allie à un chronographe monopoussoir à rattrapante conjugué avec un second fuseau horaire avec indication jour/nuit. Comme tous les modèles de la ligne Héritage Chronométrie, cette montre a subi avec succès le test des 500 heures. © Montblanc
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Avec cette Symphonia, Vacheron Constantin présente la première montre-bracelet grande sonnerie de son histoire. Un modèle qui se distingue par sa simplicité d’usage et par la pureté de ses lignes. Son mécanisme à 727 composants dispose d’un sélecteur de sonnerie par la lunette et se couple à une répétition minutes activée par poussoir dans la couronne. © Vacheron Constantin.
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Avec sa Maestro, un nom de baptême qui renvoie à la baguette du chef d’orchestre, Christophe Claret offre une nouvelle architecture horlogère avec grande date conique, fonction mémo ou pense-bête mécanique en 3D pour une réserve de marche de 7 jours. Une nouvelle jeunesse pour la collection Traditionnelle de la marque. © Christophe Claret
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Cadran au guillochage épuré pour la profondeur, complications astronomiques avec globe terrestre rotatif réalisé en peinture miniature et phase de lune de précision pour la connexion à l’univers et tourbillon Tri-Axial à haute vitesse pour la prouesse technique. Girard-Perregaux signe un garde-temps d’exception. © Girard-Perregaux
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Pour la création de sa toute première Grande Sonnerie, dotée également d’un tourbillon et de sa réserve de marche, Greubel Forsey a ouvert un vaste chantier : 11 ans de recherche qui ont débouché sur un garde-temps composé de 935 pièces, régulées selon 11 sécurités d’utilisation avec deux dépôts de brevet à la clé. © Greubel Forsey
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Quatrième déclinaison du modèle, la Vortex se pare de bronze pour mieux mettre en valeur ses heures semi-traînantes par chaîne et ses minutes rétrogrades avec indication de réserve de marche. Clou du spectacle : la cage de l’organe réglant opère une rotation de 60° par heure. Une victoire sur la gravité. © Hautlence
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Après les têtes de mort, les dragons. Pour sa nouvelle H4 aux heures fluidiques, spécialité de HYT, la Maison fait figurer sur son cadran en aventurine cet animal mythique en or gris taillé et gravé main qui tient dans ses pattes les disques sertis de la seconde et de la réserve de marche. Un clin d’œil bestial ! © HYT
Les complications horlogères sont pour les Maisons le moyen d’exprimer leur maîtrise technique et leur sens de l’innovation. Malgré le contexte économique incitant à la sagesse, nombre d’horlogers ont néanmoins su cultiver leurs folies. Tour d’horizon au SIHH.
S’il fallait se contenter de montres à trois aiguilles, le paysage horloger serait bien morne. Alors même que les Maisons ont dû essuyer l’an dernier l’un des graves revers de ce début de siècle, cette conjoncture maussade n’a pas tempéré leur ardeur, ni bridé leur inventivité. Et celle-ci s’exprime dans tous les domaines, que l’on parle du tourbillon qui voit ses axes démultipliés, que l’on évoque les montres à sonnerie qui font tourner les têtes ou que l’on contemple les nouveaux affichages en trois dimensions vertigineuses. Plus qu’un exercice de style, ces « grandes » complications évoquent immanquablement la profondeur historique d’un univers horloger connecté à l’univers. Une prouesse qui reste certes à la portée d’un cercle d’amateurs restreint mais n’en a pas moins le mérite de faire rêver. Le propre des mythes.
