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Exposition « Breguet, l’Innovateur » à Moscou
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Exposition « Breguet, l’Innovateur » à Moscou

mardi, 14 octobre 2014
Communiqué de presse
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Du 26 septembre au 22 octobre 2014, l’exposition « Breguet, l’Innovateur » prend ses quartiers au GUM, galerie commerciale de luxe située sur la Place Rouge, à Moscou.

Cette rétrospective est consacrée aux contributions exceptionnelles de la Manufacture à l’horlogerie. Elle met plus particulièrement en avant l’une des inventions les plus importantes de Breguet, le tourbillon, et offre une opportunité unique de découvrir trois des trente-cinq montres anciennes avec tourbillon vendues par Abraham-Louis Breguet entre 1805 et 1823 : les montres N°986, 1188 et 2567. Le modèle contemporain Classique Tourbillon extra-plat automatique 5377, une pure création Breguet combinant style intemporel et technologie de pointe, est quant à lui présenté pour la première fois en Russie à l’occasion de cet événement. Le 3 octobre a marqué le lancement officiel au pays des tsars de l’exposition « Breguet, l’Innovateur », en présence de membres de la Direction Breguet. La Maison a vu les choses en grand : près de 700 convives ont été reçus au GUM après la fermeture de la galerie au public afin d’assister à un somptueux cocktail privé.

 

 

Le 26 juin 1801, ou plutôt le 7 Messidor An 9 – le calendrier républicain étant encore en vigueur –, Abraham-Louis Breguet obtient du Ministre de l’intérieur français un brevet pour l’invention du tourbillon. Ce nouveau type de régulateur est conçu en réponse à un problème connu de longue date : le fait que l’attraction terrestre affecte les performances des montres en perturbant leur régularité de marche.

Ingénieuse à souhait, cette invention est difficile à réaliser, et de toutes les brillantes idées de Breguet, sans doute la plus ardue à mettre en œuvre. La réalisation du tourbillon n’est pas à la portée de tous les horlogers ; seuls les meilleurs d’entre eux sont encore en mesure d’en construire un après l’expiration du brevet, accordé pour une durée de 10 ans.

Forte de son héritage unique, Breguet ne cesse aujourd’hui de mettre au point de nouveaux tourbillons, déclinés en une collection étendue de Grandes Complications – tourbillon extra-plat, tourbillon volant, tourbillon fusée-chaîne ou montres avec tourbillon serties de diamants.

Quelques années avant cette incroyable invention, Breguet développe le dispositif anti-choc, rapidement connu sous le nom de pare-chute. En 1830, la Maison présente une nouvelle découverte étonnante : la première montre dotée d’un remontoir sans clé, communément appelé “couronne”.

Aujourd’hui encore, Breguet n’a de cesse de perpétuer l’esprit pionnier de son fondateur en révolutionnant différentes facettes de l’horlogerie. La Manufacture se sert notamment de la haute fréquence (10 Hz) pour accroître les performances du balancier de certains de ses modèles. Toujours en quête de précision, Breguet dépose en novembre 2010 un brevet consacré au pivot magnétique. Avec cette innovation, la marque ouvre de nouveaux horizons en apprivoisant le magnétisme au service de l’exactitude et de la fiabilité.

Napoléon Bonaparte commande à Breguet une pendulette de voyage avec calendrier.

Egalement dédiée à l’histoire de Breguet, l’exposition du GUM présente certains personnages illustres dont on sait qu’ils ont possédé une ou plusieurs montres du génial horloger. En 1783, un admirateur de Marie-Antoinette, véritable passionnée du travail de Breguet, fait au maître l’étonnante commande de la montre la plus compliquée de l’époque, la N°160, devenue la « Marie-Antoinette ». En avril 1798, quelques semaines avant son départ pour l’Egypte, Napoléon Bonaparte commande à Breguet une pendulette de voyage avec calendrier. Quant à sa sœur, Caroline Murat, Reine de Naples, elle demande à Breguet de concevoir pour elle la première montre-bracelet de l’histoire de l’horlogerie. De forme ovale, cette montre compliquée était caractérisée par un bracelet composé de cheveux et de fils d’or. Elle a inspiré la collection féminine de Breguet lancée en 2002, « Reine de Naples ». Parler des clients célèbres de Breguet, c’est aussi évoquer le Tsar Alexandre 1er, qui, non content d’être un client fidèle de l’horloger, lui rend personnellement visite dans ses ateliers du Quai de l’Horloge à Paris en 1814.

Les liens étroits qui unissent Breguet à la Russie s’illustrent également à travers deux siècles de littérature russe. Parmi les nombreux écrivains, d’Honoré de Balzac à Victor Hugo, qui ont rendu hommage à l’art de Breguet et de ses descendants, Alexandre Pouchkine vient immédiatement à l’esprit. Il s’agit de l’écrivain et poète le plus admiré en Russie, dont le père, le comte Pouchkine, acquiert en 1804 une montre Breguet à répétition. Pouchkine fait allusion à l’une des créations de la Maison parisienne du Quai de l’Horloge dans son chef d’œuvre Eugène Onéguine : « Un dandy qui se rend sur les boulevards (…) Il y flâne à loisir, jusqu’à ce que la Breguet vigilante lui rappelle l’heure de midi. »

Aujourd’hui, sous la présidence de Marc A. Hayek, les équipes créatives et les horlogers de Breguet demeurent fidèles à la philosophie de la marque : passion, excellence, créativité et innovation. L’exposition « Breguet, l’Innovateur » offre une découverte époustouflante de certaines inventions les plus célèbres de la Manufacture. Elle permet au visiteur d’en apprendre davantage sur la riche histoire de Breguet, à laquelle la Maison doit en partie sa position de référence absolue en matière de haute horlogerie et de symbole de notre patrimoine culturel européen.

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