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H. Moser & Cie envoûte Dubai à coups de cadrans
Evénements

H. Moser & Cie envoûte Dubai à coups de cadrans

mardi, 26 novembre 2019
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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5 min de lecture

À la Dubai Watch Week, la mécanique est à l’honneur. Dans un monde de collectionneurs, le moteur est roi. Pas pour H. Moser & Cie, qui a élevé le cadran au niveau d’une science. Celle qui consiste à faire « différent » et qui vaut toutes les signatures, comme le démontrent encore les deux éditions limitées présentées lors du Salon.

Généralement, à la Dubai Watch Week, il est question de tourbillons, d’anglage main, de poli-miroir ou de complications horlogères ébouriffantes, à l’instar de celle proposée par la toute nouvelle marque Genus et sa GNS1.2, lauréate dans la catégorie « exception mécanique » au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2019. Avec son affichage inédit des heures périphériques et des minutes via un « serpent » qui ondule en forme de huit entre deux rouages tournant en sens inverse, cette pièce, qui fait figure de première mondiale avec deux dépôts de brevet à la clé, demande en effet que l’on s’arrête pour comprendre et s’ébahir. Rien de tel chez H. Moser & Cie. Cette année, la Maison a pris la peine d’entretenir son public non pas tellement sur la partie mécanique de ses garde-temps, en tous points remarquable, mais bel et bien sur leur habillage et donc sur des cadrans qui sont devenus une véritable « marque de fabrique » de la Maison. Un facteur non négligeable dans la progression de la marque qui a triplé sa production à 1’500 pièces depuis 2012 avec 60 collaborateurs et qui entend encore la doubler dans les deux ou trois ans à venir.

Par chance, il y avait dans les collections un modèle avec un cadran “fumé”.

« Quand nous avons repris la marque en 2012, rien ne distinguait véritablement les montres H. Moser & Cie de celles de la concurrence, explique le CEO Édouard Meylan. Par chance, il y avait dans les collections le fameux système de régulation à double spiral, une exception mécanique, et un modèle avec un cadran « fumé ». Aussi étrange que cela puisse paraître, nous avons décidé de reconstruire Moser sur ces bases avec comme objectif de faire des modèles différents. Et les cadrans ont joué un rôle de toute première importance dans cette démarche. » Place donc aux cadrans fumés, produits dans un premier temps en très petites séries limitées et dans quatre teintes différentes. « Deuxième chance, nous avons intéressé plusieurs personnes influentes dans les milieux horlogers, poursuit Édouard Meylan. Ils ont donné le coup de pouce nécessaire pour que l’on puisse effectivement envisager l’idée du cadran signature, celui qui est suffisamment identifiable pour se passer de logo. »

Garder une longueur d’avance

Pari tenu. Au fil des ans, les cadrans H. Moser & Cie se sont affirmés dans un premier temps avec des couleurs « fumées » inédites comme le « funky blue » ou le tout dernier « blue lagoon », puis dans une démarche minimaliste servant à mettre en valeur des complications comme le tourbillon, enfin dans une recherche sur les matériaux comme l’aventurine ou sur des motifs de guillochage. Et la demande suit, à tel point que la marque a ressenti le besoin pressant de diversifier ses sources d’approvisionnement, qui sont passées d’un à trois sous-traitants. Preuve du succès, les cadrans fumés ne sont plus le seul apanage de H. Moser & Cie. La concurrence s’est réveillée. « Aucun problème, insiste Édouard Meylan. C’est bien la preuve que nous avons vu juste et qu’il nous faut absolument conserver une longueur d’avance. »

Des chiffres en Globolight®, une céramique luminescente moulée, ont fait leur apparition dans les collections de la marque.

Cette longueur d’avance, H. Moser & Cie la conçoit aujourd’hui via de nouvelles technologies au bénéfice des cadrans maison, qui nécessitent pas moins de 200 opérations pour entrer dans les critères de la marque. Des chiffres en Globolight®, une céramique luminescente moulée, qui peut adopter toutes les formes et toutes les couleurs, ont ainsi fait leur apparition dans les collections de la marque, tout comme le Vantablack®, revêtement ultra-noir composé de nanotubes de carbone alignés verticalement qui en fait la substance existante la plus sombre pour absorber plus de 99 % de la lumière. Fort de cette empreinte indélébile de cadranier hors normes, H. Moser & Cie ne pouvait décemment arriver à Dubai les mains vides. C’est donc avec deux éditions limitées, spécialement développées pour la Dubai Watch Week, que la marque a investi les lieux, soit une Endeavour Diamond Concept au cadran taupe fumé et une Swiss Alp Watch au « visage » jaune fumé. En sachant que la Swiss Alp Watch sera bientôt arrêtée car basée sur un nombre de calibres limité, en sachant également que ces 10 pièces de la Dubai Edition 2019 représentent l’avant-dernière série du modèle, on peut sans grand-peine imaginer qu’elle ne « survivra » pas au Salon.

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