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La vérité sur la Piaget Polo S
Histoires de montres

La vérité sur la Piaget Polo S

vendredi, 30 septembre 2016
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Mathilde Binetruy
Journaliste indépendante

“Et pourtant, elle tourne.”

Galilée

Le premier événement auquel elle a assisté, c’était la Coupe du Monde de football en 1998. Depuis, c’est le SIHH et Baselworld qu’elle vit de l’intérieur. Là aussi, on y joue la montre.

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5 min de lecture

À l’épicerie Saveurs d’Italie, à Genève, on trouve de tout : du chianti, de l’huile d’olive, la nouvelle Piaget Polo S et Joël Dicker.

La pièce est exiguë, on y tient tout juste à quinze. Du sol au plafond, des grands crus italiens dorment du premier sommeil. La Cantina dei Vini se situe à l’arrière-boutique de l’épicerie genevoise Saveurs d’Italie. Midi et soir, c’est un restaurant éphémère. Joël Dicker y a ses habitudes. Le tiramisu maison en est une. Comment peut-on engloutir autant de calories et rester aussi svelte ? Misère.

L’écrivain suisse y est convié par Piaget pour parler de la nouvelle montre Piaget Polo S, dont il est l’un des neuf Game Changers. « Des hommes prêts à reformuler les règles, pas des suiveurs », précise le dossier de presse. Joël Dicker porte la Piaget Polo S chronographe en acier au cadran en forme de coussin dans un boîtier rond de 42 mm. La collection lancée à New York en juillet dernier a pris tout le monde par surprise. La marque était peu attendue sur ce segment de prix : CHF 10 000.- pour le modèle trois aiguilles-date et CHF 14 000.- pour le chronographe. Son lancement indique l’ambition de Piaget de se tourner vers une clientèle plus jeune.

Piaget Polo S
Piaget a créé la Piaget Polo S en acier afin de conquérir une clientèle plus jeune.

« Je voudrais vous raconter une anecdote… » commence avec douceur Joël Dicker. « Oui ? » répond une douzaine de paires d’yeux aussi curieux de son discours que de l’intrigue de ses romans. Une fois n’est pas coutume, l’écrivain narre l’histoire par le début. La raison de son association avec Piaget, son rôle de Game Changer en Suisse, il les doit à une rencontre avec Philippe Léopold-Metzger, CEO de Piaget, quelques années plus tôt. C’est difficile à croire aujourd’hui, mais Joël Dicker a douté de sa vocation. Sur les conseils d’un ami, il a alors envoyé un mail au CEO de Piaget. Ce dernier l’a reçu et lui a recommandé de suivre son rêve : devenir écrivain. Peu de temps après, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert sortait en librairie avec le succès que l’on connaît. Fin 2015, c’est Piaget qui contactait Joël Dicker pour faire de lui l’un de ses Game Changers. Voilà pourquoi, en septembre 2016, dans une épicerie italienne, l’écrivain se retrouve face à une tâche difficile, de celles qui sont normalement réservées aux héros de ses bouquins : la confession.

Joël Dicker Polo S Piaget
À l’occasion du lancement de sa montre Polo S, Piaget a décidé de s’entourer de célèbres ambassadeurs, parmi lesquels l’écrivain suisse Joël Dicker.
Un lien intime

Avec diligence, l’écrivain répond aux mêmes questions : aimez-vous l’horlogerie ? Quelle fut votre première montre ? Etc. Il confesse que porter une Flik-Flak à 4 ans fait partie de ses plus grandes fiertés. « C’est une montre avec des aiguilles ; ce n’est pas anodin, confesse-t-il. Cela veut dire que lorsque vous possédez une Flik-Flak, vous savez lire l’heure, vous appartenez à une catégorie supérieure. » La caste de ceux qui savent nouer leurs lacets ? « Le temps rythme notre vie, mais qu’en savons-nous dans notre enfance ? » poursuit-il. « Tant mieux, dans le fond, mais en sachant lire l’heure on accède à une forme de connaissance. »

Plus tard, on lui a offert une Swatch « avec de jolis poissons ». Et maintenant, une Piaget. Une admiratrice lui fait remarquer que le cadran de son chronographe Piaget Polo S est assorti à la couleur de ses yeux. Il dit qu’il affectionne le côté « différent » de cette montre, qu’elle n’appartient à aucune chapelle. « J’aime ce côté suisse et genevois. Elle n’est pas tape-à-l’œil, ce qui me plaît beaucoup. » Une journaliste lui demande à quelle époque il choisirait de vivre s’il possédait une machine à voyager dans le temps. « Je remonterais loin, le plus loin possible dans le passé. À la période des dinosaures. » Et puis, à quoi aime-t-il consacrer son temps libre ? Un sourire pointe à l’idée qu’il faille choisir entre tous les plaisirs. « Écouter de la musique, sans doute. »

Piaget Polo S
Piaget Polo S
« La philosophie de Piaget me parle »

En fin d’après-midi, il doit partir pour la Finlande. Un voyage de promo pour Le Livre des Baltimore, son dernier opus. Les convives attendent dans la file pour se voir dédicacer un exemplaire de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, son best-seller. Galvanisé par ce flot de reconnaissance, Joël Dicker se sent légitimé à porter les couleurs de Piaget. « La publicité fait partie intégrante de notre société. C’est important de tirer avec moi le monde de l’art, de l’écriture dans cet univers. Par ailleurs, la philosophie de Piaget me parle. » Piaget espère de son côté cibler une nouvelle clientèle avec les cinq références de la collection : la Piaget Polo S automatique, équipée du mouvement 1110P, et le chronographe Piaget Polo S, équipé du mouvement 1160P. La première est vendue avec un cadran bleu, argenté ou gris ardoise, alors que le chronographe Piaget Polo S est disponible avec un cadran argenté ou bleu.

Vers 14 heures, l’événement touche à sa fin. En cuisine, la propriétaire des lieux, Marie-France Isgro, affûte ses couteaux. Son mari, Salvatore, installe des amis italiens autour d’un café. En salle, les invités pianotent discrètement sur leurs portables. On se croirait dans une scène du Parrain. Joël Dicker a un avion à prendre. Il salue tous les personnages de cette scène d’un « À bientôt ! ». Ça sonne presque comme un « À suivre ! ».

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