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Histoires de montres

L’espace: Quand la réalité dépasse la (science-) fiction

mercredi, 20 janvier 2016
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Mathilde Binetruy
Journaliste indépendante

“Et pourtant, elle tourne.”

Galilée

Le premier événement auquel elle a assisté, c’était la Coupe du Monde de football en 1998. Depuis, c’est le SIHH et Baselworld qu’elle vit de l’intérieur. Là aussi, on y joue la montre.

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5 min de lecture

Il y a quelque temps, dans une galaxie pas si lointaine, naissait une nouvelle génération d’horlogers. Biberonnés aux mangas et autres héros de la voie lactée, ils allaient donner naissance à des montres inspirées de vaisseaux intergalactiques et autres côtés obscurs de la force. Allô la terre, quelle heure est-il ?

« Oh que oui, il y a un Capitaine Flam qui sommeille en moi, confie Maximilian Büsser, CEO de MB&F. J’ai toujours été enragé par l’injustice et par ceux qui ne respectent pas les autres. » Consacrant sa vie à préserver la paix et l’ordre dans l’univers, le Capitaine Flam a suscité des vocations de super-héros auprès de ses fans. Ce n’est pas Maximilian Büsser qui dira le contraire. Bercé depuis son plus jeune âge par le cinéma et la télévision, l’horloger a fait des mangas le terreau de ses créations. En 2006, il fonde MB&F, un véritable laboratoire horloger conceptuel. Il y conçoit des « machines horlogères » rappelant des navettes spatiales et autres avions de combat Thunderbolt. Aujourd’hui, à 48 ans, il maîtrise plus que jamais l’art de retomber en enfance quand il s’agit de créer des modèles originaux.

HM6 Space Pirate © MB&F

En témoigne la HM6 Space Pirate. Voici une magistrale création qui projette l’amoureux des belles mécaniques dans un monde calqué sur celui du Capitaine Flam. Ce dernier disposait d’un vaisseau spatial, baptisé Comet, composé de deux sphères reliées par une passerelle tubulaire. Maximilian Büsser en a représenté deux réunis en un pour créer les bases de sa HM6 Space Pirate. Son moteur horloger tridimensionnel a été imaginé en collaboration avec l’atelier David Candaux Horlogerie Créative. C’est donc une œuvre à quatre mains qui défie les lois de la gravité, au propre comme au figuré. « Nos créations sont un peu comme une thérapie, précise Maximilian Büsser. Il y a ce que vous dites au psy et ce que vous gardez pour vous… »

Speedmaster réf. CK2998 © Omega
Tic-Tac, odyssée de l’espace

Parce qu’elles parlent à l’imaginaire, parce qu’elles portent en elles un monde qui double de merveilleux le quotidien, les montres inspirées de la science-fiction ont une place à part dans l’univers horloger. Dans les années 1960, alors que la conquête de l’espace bat son plein, on commence à voir apparaître les prémices de leur avènement. En 1962, Omega envoie sa première montre dans l’espace, la Speedmaster réf. CK2998, au poignet de l’astronaute Walter Schirra lors de la mission Sigma 7 du programme Mercury. Inutile de s’appesantir ici à décrire l’événement. Ce qui importe, c’est que, deux ans et demi plus tard, la Speedmaster est officiellement certifiée par la Nasa pour toutes les missions habitées, en route pour la gloire et les étoiles. En 1969, l’astronaute Buzz Aldrin porte une Speedmaster lorsqu’il foule le sol de l’astre lunaire. Jusque-là consignée sur la planète Terre, la montre change alors de galaxie. L’esthétique reste classique.

Deep Space Tourbillon © Vianney Halter

Il faut attendre les années 2000 pour voir arriver des montres au design fort, en ligne directe avec l’univers de la science-fiction mais aussi conçues pour aller explorer la voie lactée. Pour Vianney Halter, la question récurrente était : quel pourrait être l’ultime instrument du temps qu’un être humain doit emporter avec lui pour un voyage intersidéral ? Prenant en compte toutes ces considérations, il a présenté une montre-bracelet qui serait susceptible de rappeler en permanence à l’homme dans l’espace les quatre dimensions (longueur, hauteur, profondeur et temps) qui sont son cadre de référence quand il est sur la Terre. Plutôt qu’un instrument scientifique, la Deep Space Tourbillon doit être un objet philosophique qui maintiendrait un lien intangible entre l’équipage d’un vaisseau spatial et l’humanité qui les a envoyés comme explorateurs et ambassadeurs.

Star Wars Darth Vader © Seiko
La saga continue entre les mains des horlogers

Dans un souci de coller au plus près de l’actualité, d’autres marques ciblent la sortie de leurs montres « spatiales ». En 2012, la marque Seiko conclut un partenariat avec la société de production américaine Lucasfilm sur une collection de montres Star Wars. Pour célébrer à la fois le 35e anniversaire de Star Wars, ainsi que la sortie prochaine des films en 3D, Seiko produit six modèles dans une série limitée allant de 500 à 1 500 pièces par modèle, pour un total de 5 000 pièces. La série, plutôt classique sur le plan esthétique, comprend des montres pour chacun des personnages, de Dark Vador à Darth Maul en passant par C-3P0, R2-D2 et Yoda, ainsi qu’une édition Stormtrooper.

Star Wars Render © Devon

Dans la logique de surenchère à laquelle répond la suite des aventures Star Wars, et plus précisément pour coller à la sortie en salle du dernier opus fin 2015, Devon frappe plus fort. Sa Star Wars Devon Works a nécessité deux ans de travail. Son designer, Marko Petrovic, a entrepris de revoir tous les épisodes de la célèbre saga pour convertir l’essence même des films en un objet bien pensé. Massive, la montre affiche de nombreuses références à tous les épisodes de Star Wars. On y découvre ainsi le célèbre chasseur TIE, le logo de l’empire et de nombreux clins d’œil à Dark Vador. Au total, la montre est constituée de 350 pièces différentes, 4 micro-moteurs et plus de 300 contacts électriques. Que la force soit avec vous pour acquérir l’un des 500 exemplaires.

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