Armin Strom Masterpiece 1 Dual Time Resonance Sapphire
C’est comme porter un mouvement au poignet : cette Dual Time Resonance Sapphire possède deux mouvements indépendants placés côte à côte dans un boîtier transparent. Chacun affiche une heure différente, mais les deux sont synchronisés entre eux grâce au phénomène de résonance. Ce double mécanisme permet d’indiquer l’heure GMT et un second fuseau horaire, de fonctionner comme chronomètre ou compte à rebours. Des indicateurs de réserve de marche et un indicateur 24 heures viennent compléter l’affichage. Édition limitée de 8 exemplaires.

Christophe Claret Angelico
Christophe Claret célèbre les 30 ans de sa manufacture et les 10 ans de sa marque en dévoilant un tourbillon à échappement longue détente avec fusée câble. Hommage contemporain aux chronomètres de marine, cette pièce est équipée d’un mécanisme conçu à l’origine pour fonctionner en position parfaitement stable. Il a donc fallu déployer des trésors d’ingéniosité pour que le tourbillon de 16 mm de diamètre, qui réalise un tour en 6 minutes, fonctionne parfaitement dans une montre-bracelet. L’horloger a privilégié le titane pour la cage et l’aluminium pour les ponts. Disponible en 2 éditions limitées de 10 pièces, en or rose ou en titane.

Chronométrie Ferdinand Berthoud Chronomètre FB1 Œuvre d’Or
La collection Œuvre d’Or regroupe de nouvelles interprétations artistiques de la création originelle Chronomètre FB1. Celui-ci existait préalablement en or gris avec cornes en titane et or rose avec cornes en céramique noire. Les deux nouvelles variations de cette année reprennent les métaux précieux de leurs aînées, ajoutant un cadran gravé main sur l’une, un cadran gravé et un sertissage sur l’autre – une première pour la marque. La construction mécanique reste la même : le mouvement est placé au centre d’un conteneur étanche et présente une architecture caractéristique en piliers. Il est doté d’une fusée-chaîne suspendue permettant de délivrer une force constante à l’échappement, d’un tourbillon à seconde directe ainsi que d’un indicateur de réserve de marche reposant sur un cône mobile à palpeur.

Girard-Perregaux Bridges Cosmos
De la profondeur et de la luminescence, c’est ce qu’offre cette nouveauté Girard-Perregaux, dont les deux sphères complètes sont impressionnantes. À 3 h, le globe terrestre livre deux informations. Il permet de savoir si le fuseau horaire local est sous la lumière du jour ou en pleine nuit alors qu’une échelle 24 heures offre une lecture de type GMT. À 9 h, un globe céleste effectue une rotation toutes les 23 heures, 58 minutes et 4 secondes – durée exacte d’un jour sidéral. Les deux sphères sont gravées au laser et garnies d’hydrocéramique luminescente. Enfin, les heures et les minutes se lisent à 12 h, tandis qu’un tourbillon sous un grand pont de titane noir apparaît à 6 h. La boîte en titane microbillé affiche un diamètre de 48 mm.

Greubel Forsey Art Piece Edition Historique
Il y a eu d’abord l’Opus 6 pour Harry Winston en 2006. Puis les trois Invention Pieces entre 2007 et 2011 qui reprenaient la conception d’un mouvement mécanique à tourbillon. Dès 2013, ce fut la lignée des Art Pieces. Une microsculpture de l’artiste britannique Willard Wigan, d’abord, visible par un système optique installé dans la couronne ; une microgravure d’une esquisse du Double Tourbillon 30° ensuite ; et, enfin, un Double Tourbillon 30° marié à un affichage des heures et des minutes sur demande. En 2019, l’Art Piece Edition Historique vient clore cette série de montres artistiques. Elle propose dans son boîtier de 44 mm une petite seconde à 10 h 30, l’indication de la réserve de marche à 4 h, les heures et les minutes sur un dôme à 2 h. Les minutes n’apparaissent qu’à la demande dans un guichet, sur pression d’un poussoir logé dans la couronne. La pièce est évidemment dotée d’un tourbillon 30°. Ce modèle sera édité à 33 exemplaires, dont les 11 premiers en platine.

HYT H1.0
Après la H0, la H1.0. Poursuivant le travail démarré avec le premier modèle de la collection, HYT livre ici une pièce esthétiquement plus douce que les références H1 à H4. Le verre saphir en forme de dôme protège les traditionnels soufflets servant à faire circuler les deux liquides non miscibles (transparent et de couleur) à l’intérieur du capillaire, lequel affiche les heures. Mais ces éléments mécaniques sont les seuls à être visibles. Ils sont surplombés par une ogive ressemblant à un cylindre de moteur coupé en deux et entourés d’une grille métallique. À 10 h, une roue sans graduation égraine les secondes, tandis qu’un secteur à 2 h renseigne sur la réserve de marche. À 12 h enfin, un cadran excentré indique les minutes. La HYT H1.0 est déclinée en trois versions. Les boîtes aux finitions argentées, noires ou anthracites proposent des liquides bleu, vert ou rouge clair.

Jaeger-LeCoultre Master Grande Tradition Gyrotourbillon Westminster Perpétuel
Six ans de recherche et développement, douze brevets, une sonnerie Westminster, un calendrier perpétuel, un mécanisme à force constante et un gyrotourbillon de 0,4 gramme pour 92 composants : la dernière grande complication de Jaeger-LeCoultre est une « héritière », dans le jargon journalistique. Une des pièces les plus complexes que la marque ait jamais faite. Réinventée, la répétition minutes est dotée de quatre timbres de section carrée et variable. Ils reprennent la mélodie du carillon de Westminster au moment de sonner les quarts. Le quantième perpétuel, quant à lui, est ajustable dans les deux sens. Le dispositif à force constante se traduit ici par un remontoir d’égalité dont le principe est celui d’un ressort qui se tend pour ne libérer son énergie – toujours la même – que toutes les minutes. Enfin, la taille du gyrotourbillon a été réduite par rapport aux créations précédentes. Cette pièce est limitée à 18 exemplaires.

MB&F HM6 Final Edition
L’Horological Machine N°6 n’existe que depuis 2014, mais cette pièce est déjà vouée à disparaître. Inspirée du vaisseau spatial du Capitaine Flam – personnage d’un dessin animé japonais des années 1980 – et empruntant des éléments graphiques de la période Streamline, la HM6 a été déclinée dans les versions Space Pirate (68 exemplaires), HM6-SV (20) et Alien Nation (4). Avec les 8 exemplaires de l’édition finale, cette collection totalise exactement 100 pièces. Ce dernier modèle a le corps profondément rainuré, avec des lignes polies qui s’étendent des nacelles des turbines aux sphères des heures et des minutes, offrant un contraste marqué avec les surfaces satinées. Au centre de la construction, le tourbillon volant, protégé par un bouclier rétractable, est logé dans un dôme en verre saphir qui se déploie de manière à exposer plus largement le régulateur oscillant.

Urwerk UR-111C
Ce dernier opus micromécanique se range sans hésitation parmi les « Projets Spéciaux » de la marque. Cette nouveauté revendique une descendance directe avec le modèle UR-CC1 « King Cobra ». Il propose un double affichage des minutes – linéaire sur un cylindre et traînante sur un cône –, des heures digitales sautantes et des secondes squelettées sur le dessus. Cette dernière fonction donne lieu à une première mondiale, dans la mesure où l’image des chiffres parvient au petit écran central par fibre optique. La couronne, elle aussi, procure une expérience nouvelle à l’utilisateur : un cylindre intégré dans la partie supérieure du boîtier permet de remonter le mouvement. La mise à l’heure s’effectue en déployant un levier situé sur le flanc. Le réglage se fait alors par la même couronne, dans les deux sens.

Vacheron Constantin Traditionnelle Twin Beat quantième perpétuel
Vacheron Constantin frappe un grand coup avec cette pièce classique de grande complication. Celle-ci est en effet dotée de deux trains de rouage, branchés chacun à un organe oscillant différent. Le premier vibre à haute fréquence, soit 5 Hz, le second à 1,2 Hz. Sur simple pression d’un poussoir à 8 h, l’utilisateur peut passer d’une fréquence à l’autre, un « stop-balancier » venant figer l’un ou l’autre oscillateur. Cette fonction a deux usages. Elle permet d’abord d’économiser de l’énergie lorsque la montre n’est pas portée. Avec une fréquence à 1,2 Hz, moins précise mais aussi moins gourmande, la réserve de marche passe de 4 jours à 65 jours ! Un bonus qui a ensuite l’avantage de conserver l’exactitude des indications du calendrier perpétuel, une mécanique toujours délicate et difficile à régler.
