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Nicole Kidman: « Une montre, c’est un bijou ! »
Histoires de montres

Nicole Kidman: « Une montre, c’est un bijou ! »

mercredi, 8 février 2017
Par Frank Rousseau
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Frank Rousseau

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7 min de lecture

Sacré personnage que cette Nicole Kidman ! Sacré physique, surtout. Imposant et léger à la fois. Comme son jeu. Comme ses rôles. Ambassadrice de la marque Omega, notre star « marine » compte d’ailleurs beaucoup sur sa montre pour conserver sa silhouette d’ajonc…

Lion, votre nouveau film, raconte l’histoire d’une mère adoptive confrontée à la volonté de son fils, d’origine indienne, de retrouver sa famille biologique. Un rôle taillé sur mesure visiblement puisque vous êtes la maman de quatre enfants, dont deux adoptés. Saviez-vous avant de signer pour ce film que cette histoire était vraie ?

Je l’ignorais ! J’ai ressenti la même émotion en lisant cette histoire que vous en visionnant ce film. Et quand j’ai su qu’il était tiré d’une histoire vraie, j’ai été encore plus émue. Voire surprise, car elle est tout de même incroyable. Saroo, ce petit garçon de 5 ans qui perd son frère dans un train en plein cœur de l’Inde et se retrouve seul dans la mégalopole de Calcutta avant d’être placé dans un orphelinat, avouez que cela ne peut qu’ébranler. Mais le plus vibrant dans ce récit, c’est qu’il va être adopté par une famille australienne dans l’île de Tasmanie et qu’une fois adulte il va rechercher de façon obsessionnelle sa mère biologique et son frère. Comment ? En faisait appel à de vagues souvenirs mais aussi en utilisant la technologie comme Google ! Mais cette odyssée aura des conséquences. Saroo, devenu jeune homme, va perdre ses repères, partagé entre sa mère d’adoption et sa mère biologique.

Ce film vous a-t-il poussée à en savoir plus sur vos ancêtres australiens ?

Je sais d’où ils viennent. Du côté de mon père, ils sont partis de Dingle Peninsula en Ireland à bord du SS Susan. C’était en 1839. Pour la petite histoire, c’est d’ailleurs à cet endroit que j’ai tourné Horizons lointains avec Tom Cruise. Les membres de ma famille étaient des colons libres rêvant d’une nouvelle vie.

Nicole Kidman
Nicole Kidman
En tant qu’ambassadrice d’une marque de montre très connue, quel est votre rapport à l’horlogerie ?

Depuis très longtemps, je collectionne les bijoux « vintage », particulièrement ceux des années 1950. J’ai toujours aimé cette période. La belle époque de Grace Kelly et de ses parures somptueuses m’ont probablement influencée. D’ailleurs, je ressens une ambiance très fifties quand je suis à Nashville, où je réside. Il y règne comme un parfum un peu désuet. Contrairement à Los Angeles ou à New York, je peux boire un café au Starbucks du coin sans être assaillie par des demandeurs d’autographes ou des paparazzis. L’endroit est calme, pas de stress. Cette vie au grand air me convient parfaitement. Dans le Tennessee, la seule chose qui intéresse les gens, c’est la météo du lendemain et la politique locale. Les délires hollywoodiens, c’est le cadet de leurs soucis. Depuis que je suis ambassadrice de la marque Omega, j’apprécie encore plus les montres. Je les collectionne, tout comme les bijoux. Pour moi d’ailleurs, une montre, c’est un bijou. Un bijou fonctionnel et utile. Je ne pourrais pas me passer d’une montre. Surtout dans mon métier chronophage. Le temps et la ponctualité sont des paramètres importants dans ma vie de mère, de compagne, d’actrice mais aussi de femme d’affaires. Omega m’a offert quelques montres vintage que je porte lors de soirées et d’événements divers. Une montre, à mes yeux, c’est l’accessoire idéal pour mettre en valeur une femme et les vêtements qu’elle porte. Une montre ? Ma Ladymatic, bien sûr !

J’adore les montres sportives. Vous savez, celles qui vous donnent plein de paramètres utiles comme la température, la pression atmosphérique, l’altitude, la profondeur.
Nicole Kidman
Quel type de montre portez-vous traditionnellement ?

Cela dépend des circonstances et des lieux. Quand je suis en Australie, je m’entretiens en faisant des choses simples comme piquer une tête dans l’océan au petit matin. C’est la plus tonifiante et la plus stimulante des douches. Dix minutes de crawl dans les vagues me suffisent pour recharger les batteries. C’est une habitude que j’ai prise depuis que je suis toute petite. Cela n’a rien d’exceptionnel, vous savez. Toutes les Australiennes ont une relation privilégiée avec la mer. Et quand elle n’est pas là, je saute dans une piscine. J’enfile mon bonnet et je fais des longueurs.
Quand je joue au golf, je porte une montre plus légère pour ne pas entraver mon swing. À part ça, je suis une accro du ballon ovale. Un tournoi s’annonce, sortez les bières du frigo, les gars, j’arrive ! Lorsque ma mère est tombée enceinte, mon père a cru qu’il aurait un garçon. Malheureusement pour lui, ce fut une fille. Puis une autre. Cela ne l’a pas empêché de nous élever comme des mecs. Je le revois nous réveiller aux aurores pour aller « bouffer du kilomètre » en jogging. Bref, j’adore les montres sportives. Vous savez, celles qui vous donnent plein de paramètres utiles comme la température, la pression atmosphérique, l’altitude, la profondeur, le nombre de pas que vous avez effectués. J’aime savoir si je me suis bien dépensée.

Nicole Kidman
Nicole Kidman
Vous cherchez donc des montres « high tech » ?

Oui, quand je suis en mode sport, car les montres « techniques » que je porte au poignet m’aident à me surpasser. Je suis en effet quelqu’un qui s’épanouit dans la compétition. Perdre aux échecs ne me dérange pas plus que ça. En revanche, perdre un jeu au tennis me mets hors de moi. Je suis une sportive invétérée. J’aime me lancer des défis en me dépensant physiquement. Si je ne réussis pas à atteindre mon but, ça se ressent forcément sur mon moral et donc sur mes relations avec les autres… Je ne joue pas pour sociabiliser mais pour gagner !

Nicole Kidman
Nicole Kidman
Remontons quelques aiguilles, si vous le voulez bien. À 10 ans, quand vous avez pris vos premiers cours de comédie, imaginiez-vous avoir une telle carrière ?

Aucunement ! Encore aujourd’hui, je n’en reviens toujours pas. Je pense que j’ai eu une chance inouïe de pouvoir décrocher un premier rôle à 14 ans et d’exercer toujours le même métier à l’heure où je vous parle. Ce n’est pas courant, vous savez. Surtout par les temps qui courent, où l’instabilité règne en maître, sans garantie aucune de pouvoir exercer le même job durant toute votre vie ! Ce qui m’étonne le plus, c’est que la passion est toujours-là. Quand j’ai débuté, je pensais que la flamme s’éteindrait progressivement. Je suis ravie d’avoir eu tort. Certes, il y a eu des moments où j’ai connu moins de succès, mais je peux vous assurer que dès que la caméra tourne je ressens la même émotion sur un plateau que lorsque j’avais 14 ans !

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