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Omega dans les starting-blocks à Rio
Histoires de montres

Omega dans les starting-blocks à Rio

jeudi, 4 août 2016
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Marie de Pimodan-Bugnon
Journaliste indépendante

“Il faut absolument être moderne.”

Arthur Rimbaud

De la passion, beaucoup de curiosité et une bonne dose d’émerveillement ! La recette essentielle pour raconter les mille et une facettes de l’horlogerie…

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5 min de lecture

Pour sa 27e participation aux Jeux olympiques en tant que Chronométreur officiel, Omega déploie à nouveau un arsenal de technologies de pointe. Top chrono, à Rio, les compteurs s’affolent !

Les chiffres sont éloquents : 450 tonnes d’équipement, 480 professionnels sur place, 850 volontaires formés, 200 km de câble et fibre optique, pas loin de 80 panneaux d’affichage public… Omega est très clairement dans une forme olympique, et ce n’est certainement pas pour danser la bossa-nova, grimper au sommet du Corcovado, bronzer à Copacabana ou siroter des caïpirinha à Ipanema que la marque biennoise a investi le sol brésilien. Quand on est Chronométreur officiel des Jeux olympiques pour la 27e fois, l’heure n’est clairement pas au farniente. Sous le soleil cuisant de Rio de Janeiro, il est plutôt question de précision, de dépassement des limites techniques, d’exploits et de performances technologiques.

L’année 1932 fit date dans l’histoire du chronométrage sportif. Cet honneur revint à Omega, qui envoya sur place un chronométreur et 30 chronographes haute précision bénéficiant tous de la certification chronomètre émise par l’Observatoire de Neuchâtel. © Omega

À l’instar de la quête humaine des records athlétiques, Omega a littéralement révolutionné le chronométrage des sports olympiques. Il est loin le temps de la première participation de la marque en tant que Chronométreur officiel aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1932. Cette année-là, un seul et unique horloger suisse, équipé de 30 chronographes à rattrapante, avait fait le déplacement jusqu’en Californie. Un exploit en soi qui valut à Omega cette déclaration laudative du Directeur technique des sports de Los Angeles : « Il est impossible d’apprécier l’immense succès des Jeux Olympiques de Los Angeles sans reconnaître le rôle essentiel joué par les montres Omega dans ce grand événement international. » Les prémisses d’une longue et fructueuse histoire…

Les Jeux Olympiques de Londres en 1948 furent marqués par l’une des innovations les plus décisives dans l’histoire du chronométrage sportif. OMEGA y présenta la première caméra photo-finish, baptisée « Magic Eye». © Omega
Quand Omega joue la montre

Au fil des ans, Omega a continuellement perfectionné ses techniques de chronométrage. En 1948, la marque dévoile la toute première cellule photoélectrique aux JO d’hiver de Saint-Moritz ainsi qu’aux JO d’été de Londres. C’est le début du chronométrage moderne. En 1952, l’Omega Time Recorder permet pour la première fois d’imprimer les exploits des sportifs. Résultat : une Croix du mérite olympique dans l’escarcelle d’Omega. En 1964, changement de paradigme avec la toute première édition entièrement électronique à Innsbruck. L’Omegascope permet alors de retransmettre l’événement tout en incrustant des chiffres lumineux en bas de l’écran. Un must pour l’époque ! En 1968, tandis que les pavés volent à Paris, c’est la révolution aux JO de Mexico City. Au bout du bassin des nageurs, une plaque de touche permet en effet aux athlètes de stopper eux-mêmes leur chrono à la main. Pratique, précis, parfaitement incontestable !

Le nouveau pistolet de starter électronique à la couleur rouge vif présenté en 2010. © Omega

En 1992, à Albertville, Omega gagne encore en précision avec le système Scan-O-Vision appliqué au patinage de vitesse et permettant des mesures numériques au millième de seconde sur la ligne d’arrivée. En 2010, à Vancouver, exit le bon vieux pistolet qui fait siffler les oreilles sur la ligne de départ, place au pistolet à flash rouge doublé d’un générateur sonore. Résolument futuriste ! En 2012 enfin, la révolution continue avec le Quantum Timer, qui permet un chronométrage au millionième de seconde. Un exemple supplémentaire qui illustre l’indiscutable maîtrise du temps olympique par Omega. « Plus fort, plus haut, plus vite », affirmait à son époque Pierre de Courbertin, le fondateur du Comité International Olympique. Les évolutions parallèles d’Omega et des Jeux Olympiques ne laissent aucun doute sur l’envie de la marque horlogère de faire de ces superlatifs de supériorité une règle absolue.

Le système photo-finish Omega Scan’O’Vision Myria est capable d’enregistrer 10 000 images par seconde sur la ligne d’arrivée. © Omega
Si tu vas à Rio…

À l’occasion des premiers Jeux Olympiques organisés sur le continent sud-américain, la marque suisse n’a donc pas lésiné sur les moyens. Si la précision de la machine a depuis longtemps supplanté celle de l’homme, la chronométrie sportive mérite d’être sans cesse perfectionnée. Aux premiers rangs de ce carnaval technologique, les dieux du stade. Désormais, afin de mieux détecter la position des corps des athlètes en fin de course, ce sont quatre cellules photoélectriques au lieu de deux qui équipent les lignes d’arrivée. Autre innovation de taille, la présence pour la première fois aux Jeux olympiques du Scan ‘O’ Vision Myria, une caméra photo-finish hybride, mi-détecteur de temps mi-chronographe, capable de capter 10 000 images numériques par seconde. Idéale pour chronométrer le 100 mètres.

Le système photo-finish Omega Scan’O’Vision Myria, capable d’enregistrer 10 000 images par seconde sur la ligne d’arrivée. Ici, sur le 200m hommes couru à Londres en 2012. © Omega

Les starting-blocks ne sont pas en reste. Pour mieux détecter les faux départs, ils mesurent l’appui des athlètes jusqu’à 4 000 fois par seconde grâce à des capteurs intégrés. Et, pour favoriser un départ optimal des coureurs, ils sont équipés d’un haut-parleur relié au pistolet de starter électronique. Les tableaux d’information situés le long des pistes et à l’arrivée ne sont pas épargnés par la fièvre de l’innovation. Pilotés par un nouveau logiciel, ils affichent à la fois les textes, les données en direct, les images, les animations et les photos. Un gain de confort et de lisibilité partagé spécifiquement par les golfeurs avec de nouveaux tableaux d’affichage indiquant la vitesse, la hauteur et la distance de chaque coup.

En 2016, place à un nouveau tableau d'affichage pour les golfeurs. © Omega

Pas sûr que la Pythie aurait été en mesure de prédire l’ampleur de ces développements technologiques il y a près de 3 000 ans lors des tout premiers Jeux olympiques grecs organisés dans l’ouest du Péloponèse. Mais peut-être aurait-elle partagé l’avis de Pierre de Coubertin : « L’important, c’est de participer. » Une maxime qu’Omega suit à la lettre en s’imposant comme un partenaire légitime et incontestable des Jeux olympiques. Dans la Cité merveilleuse, le temps lui appartient. Tic-tac, samba, samba…

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