>SHOP

restez informés

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle pour recevoir des infos et tendances exclusives

Suivez-nous sur toutes nos plateformes

Pour encore plus d'actualités, de tendances et d'inspiration

Omega et le CIO, partenaires jusqu’en 2032
Histoires de montres

Omega et le CIO, partenaires jusqu’en 2032

mardi, 16 mai 2017
fermer
Editor Image
Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

Lire plus

CLOSE
3 min de lecture

Chronométreur officiel des Jeux olympiques pour la première fois à Los Angeles en 1932, Omega le sera également lors des joutes de la XXXVe Olympiade, qui aura lieu en 2032. La Maison horlogère et le Comité international olympique ont reconduit leur partenariat jusqu’à cette date anniversaire.

Le partenariat entre Omega et le Comité international olympique (CIO), qui devait prendre fin en 2020, a été reconduit de 12 ans. Lors des Jeux de la XXXVe Olympiade, en 2032, la Maison horlogère sera ainsi le chronométreur officiel des joutes, comme elle l’avait été pour la première fois en 1932 à Los Angeles. C’est pour annoncer ce futur anniversaire marquant un siècle de chronométrie sportive pour Omega que les deux partenaires avaient convoqué la presse au Musée olympique de Lausanne. « De nos jours, on ne peut guère imaginer les Jeux olympiques sans la présence d’Omega tant son engagement est resté indéfectible tout au long des décennies passées, exposait Thomas Bach, président du CIO. C’est pourquoi on peut parler d’un vrai partenariat, essentiel pour les athlètes, qui doivent avoir une confiance absolue dans les systèmes mis en place pour mesurer leurs performances. »

Omega
Thomas Bach, président du Comité international olympique, et Nick Hayek, CEO du Swatch Group, dans un même bateau jusqu’en 2032. © Omega
Technologie de pointe

De l’aveu du président du CIO, d’autres marques ont bel et bien tenté de détrôner Omega de son piédestal, sans grand succès. Et pour une raison qui tient en peu de mots : ses capacités d’innovation ont jusqu’ici fait merveille. Au fil des joutes, la Maison horlogère est en effet arrivée avec son lot de solutions technologiques de pointe, permettant non seulement de repousser les limites du chronométrage mais également d’apporter un soutien au sport spectacle par des animations révolutionnaires. Derniers exemples en date : la caméra photo-finish Scan’O’Vision Myria, capable d’enregistrer jusqu’à 10 000 images numériques par seconde, introduite aux derniers Jeux de Rio. Selon feu Nicolas G. Hayek, fondateur du Swatch Group, une telle position inexpugnable dans l’univers des compétitions sportives a bien évidemment son prix, soit des investissements de l’ordre du milliard de francs sur 10 ans. Raison pour laquelle le partenariat entre Omega et le CIO va dans les deux sens. Le premier facture en effet ses prestations de services au second, qui encaisse en contrepartie des émoluments correspondant à l’exclusivité qu’il lui octroie.

Omega
Thomas Bach, président du Comité international olympique, et Nick Hayek, CEO du Swatch Group, signent le contrat qui les unit jusqu’en 2032. © Omega
Un virus contagieux

« Parfois, mon père avait une petite tendance à l’exagération, confessait Nick Hayek, CEO du Swatch Group, lors de la conférence de presse. Ce qui n’enlève en rien l’importance des investissements consentis. Notre groupe n’a jamais cessé d’investir dans le savoir-faire industriel et technologique propre à l’horlogerie pendant que d’autres se contentaient d’acheter des composants pour les assembler et mettre leur nom dessus. Il en va exactement de même en matière de chronométrage sportif, une activité où le nom même d’Omega est aujourd’hui une référence car basée sur des développements réalisés entièrement à l’interne. Mais ces investissements sont également à comprendre comme une formidable opportunité. Celle de partager ce souffle olympique qui anime l’événement sportif le plus émotionnel au monde. Pour revenir à mon père, il avait clairement contracté le virus olympique. Et l’un de ses succès est de l’avoir inoculé dans l’ensemble de notre organisation. C’est pourquoi, ici, il n’est pas question seulement d’argent mais également d’un engagement en faveur d’un événement dont le monde a clairement besoin. » Au-delà de la critique quant à l’organisation pharaonique de ces joutes, les Jeux olympiques restent visiblement un concept rassembleur.

Haut de page