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Quand MB&F joue les rétrofuturistes
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Quand MB&F joue les rétrofuturistes

lundi, 19 décembre 2011
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Avec sa Legacy Machine LM1, MB&F bouleverse une nouvelle fois les codes horlogers, cette fois dans un univers rétrofuturiste. A peine lancée, la montre est déjà un « must » auprès des aficionados, synonyme pour la Maison de commandes équivalentes à trois ans et demi de production.

S’il est un stand qui n’a laissé personne indifférent au dernier Salon Belles Montres de Paris, c’est bien celui de MB&F (Maximilian Busser & Friends) et ses Horlogical Machines qui ne cessent d’intriguer par leur côté futuriste. En exergue cette année : la première Legacy Machine LM1, pièce inaugurale de cette nouvelle collection de la Maison que les visiteurs voulaient tous passer au poignet.

« Le concept qui a présidé à la réalisation de cette montre est relativement simple, explique Charris Yadigaroglou, responsable de la communication chez MB&F. Qu’adviendrait-il si l’on reportait l’équipe de MB&F cent ans en arrière ? Qu’aurait-elle imaginé, qu’aurait-elle produit ? Certainement des machines en trois dimensions mais selon des codes très différents. Au tournant du siècle dernier, apparaissent en effet de nouvelles formes d’architecture. La Tour Eiffel est érigée pour l’Exposition universelle de Paris. Les gratte-ciel émergent de terre aux Etats-Unis. L’urbanisme prend un nouvel allant. De ces constatations est née la LM1 avec ses structures en élévation, soit un indicateur de réserve de marche vertical et un grand balancier de 14 millimètres suspendu à une double arche positionné côté cadran. Il en résulte une montre mécanique qui va à l’essentiel et qui n’est pas sans rappeler l’esthétique des montres de poche. Elle est également dotée d’un deuxième fuseau horaire complètement indépendant qui peut donc service de chronographe. »

Legacy Machine N° 1 en or rose © MB&F
Legacy Machine N° 1 en or rose © MB&F
Un modèle plus « portable »

Deux « friends » ont œuvré à la réalisation de la LM1 : Jean-François Mojon, à qui l’on doit notamment l’Opus X de Harry Winston, et Kari Voutilainen, auteur entre autres de l’Observatoire. « La collaboration avec Kari a été un réel plaisir, commente Jean-François Mojon. Pour ma part, si le projet a été lancé il y a quatre ans, cela fait deux ans et demi que j’y travaille. Mais l’idée de départ était très claire, hors de toute standardisation, si bien que j’ai pu m’attaquer rapidement à tout ce qui, dans la montre, était en trois dimensions. Avec l’aide de Kari, nous avons finalisé les codes esthétiques et la mise en perspective du modèle dans le contexte historique retenu. »
Contrairement à certaines Horlogical Machines de MB&F, cette LM1 ne sera pas limitée si ce n’est pas les capacités de production de la Maison. « Cette année, nous allons réaliser un total de 175 pièces, poursuit Charris Yadigaroglou, dont une trentaine de LM1. Vu la demande, on aimerait bien pouvoir monter en puissance et doubler ce nombre car jamais un modèle de la Maison n’avait rencontré un tel succès. En début d’année, nous avions déjà pris des commandes pour l’équivalent de 200 LM1, soit trois ans et demi de production si nous arrivons à réaliser 60 exemplaires par année. Un seul exemple maintenant que nous avons commencé à livrer : à Singapour, notre détaillant a vendu en deux jours les 30 pièces qui lui ont été allouées pour les trois ans à venir. »

Etant donné l’originalité des Horlogical Machines, le potentiel de ces modèles est en effet plus restreint vu que leur porter ne peut évidemment pas plaire à tout le monde. Plus rien de tel avec cette LM1, « un montre qui respecte parfaitement l’esprit de MB&F mais qui est nettement plus « portable », conclut Charris Yadigaroglou. Cela dit, on nous attendait au contour quand nous avons annoncé un modèle plus classique. Nous l’avons fait mais à notre manière. » LM1 en mains, Jean-François Mojon affichait un contentement non dissimulé, avant que le garde-temps ne passe à d’autres poignets et encore à d’autres poignets et encore à…

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