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TAG Heuer en vol pour pour la Planète Rouge
Histoires de montres

TAG Heuer en vol pour pour la Planète Rouge

jeudi, 25 août 2016
Par La rédaction
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5 min de lecture

Le Programme d’exploration de Mars de la Chine, qui prévoit un atterrissage sur la Planète Rouge en 2020, compte désormais TAG Heuer à son bord.

L’histoire spatiale fait clairement partie de l’aventure humaine du 20e. Une histoire qui inclut la Chine, pays ayant largement démontré ses capacités spatiales, notamment avec différentes missions habitées. Aujourd’hui, le Programme d’exploration de Mars chinois est officiellement sur les rails avec TAG Heuer à son bord. Le lancement d’un appel d’offres global pour la conception du logo et le premier coin de voile levé sur le design du rover chinois destiné au sol martien en ont été les premières étapes. Tout comme la conférence de presse tenue à Beijing qui a permis de dévoiler ce nouveau partenariat en présence de Jean-Claude Biver, CEO de TAG Heuer et Président de la division Montres de LVMH, de Jizhong Liu, Directeur du centre d’ingénierie spatial, Département de la Défense, et de Zhang Rongqiao, designer en chef de la Mission d’exploration de Mars.

Jean-Claude Biver
Jean-Claude Biver, CEO de TAG Heuer et Président de la division Montres de LVMH © TAG Heuer

Pour mémoire, le 20 février 1962, TAG Heuer est devenu le premier horloger suisse dans l’espace et ce, au poignet de l’astronaute américain John Glenn lors du premier vol orbital habité américain de la capsule Mercury Friendship 7. Sélectionnée par la NASA en raison de sa capacité à résister à la force G lors du décollage, ce chronomètre fabriqué par TAG Heuer en Suisse était doté de bandes élastiques permettant de le passer sur la manche de la combinaison spatiale de John Glenn.

John Glenn en février 1962 © TAG Heuer

Ce chronomètre d’origine est maintenant au National Air and Space Museum de la Smithsonian Institution à Washington et sa réplique est conservée au Musée TAG Heuer de La Chaux-de-Fonds. L’histoire de TAG Heuer dans l’espace ne s’arrête toutefois pas là. En mai 2012, la Maison envoyait sa nouvelle Carrera Calibre 1887 Chronographe SpaceX sur une mission orbitale pour en démontrer la fiabilité et la précision dans des circonstances extrêmes. Le 12 juillet 2016, TAG Heuer a également annoncé un partenariat avec S3 (Space Swiss Systems) pour son programme aérospatial ZeroG. La montre TAG Heuer S3 sert de carte d’embarquement pour les vols permettant au public d’expérimenter la gravité zéro.

La montre portée par John Glenn en 1962 @Smithsonian Institution National Air and Space Museum

TAG Heuer, qui a toujours suivi de près le développement de l’industrie spatiale, a relevé tous les défis technologiques relatifs au chronométrage, même dans l’espace. En 1887, Edouard Heuer a changé le cours de l’horlogerie pour toujours avec l’invention du pignon oscillant, aujourd’hui encore composant clé de tout chronographe. Tout au long du 20e siècle, TAG Heuer a ainsi repoussé les limites de la mesure du temps, passant successivement du 1/100e de seconde au 1/1000e et aujourd’hui au 1/10000e.

La conquête de l’espace, une compétition

Avec le développement rapide des sciences et des technologies, la conquête de l’espace est très vite devenue une réalité. A partir des années 1960, elle s’est même muée en une intense compétition. La Chine et son Comité de l’industrie spatiale est très vite entrée dans la course, la priorité étant d’abord donnée au développement de missiles balistiques. En octobre 1956, la Cinquième Académie du Ministère de la Défense nationale voit ainsi le jour en tant que premier institut chinois dédié à la réalisation d’un missile et de son lanceur. Deux ans plus tard, le Gouvernement central inaugurait son premier programme de satellites artificiels qui devait déboucher, après d’inlassables efforts, sur un premier lancement en avril 1970. En 2003, la Chine réalisait son premier vol spatial habité pour lancer quatre ans plus tard son premier satellite d’exploration lunaire. En 2013, enfin, la première sonde chinoise atterrissait avec succès sur la lune entamant un travail de 19 mois, un record.

John Glenn
John Glenn en février 1962 © TAG Heuer

La Chine n’allait toutefois pas en rester là. En avril dernier, Xu Dazhe, chef de l’Administration spatiale nationale de Chine, officialisait le lancement d’une mission inhabitée vers mars dans le but d’atterrir sur la Planète Rouge en 2020 pour y mener des recherches sur le sol, l’environnement et l’atmosphère de la planète. Depuis ses derniers exploits, cette mission est la plus importante pour la Chine. Contrairement aux expéditions américaines et russes vers Mars, le programme chinois vise à placer son vaisseau en orbite puis à atterrir sur Mars afin d’y déployer son matériel roulant et ce, en une seule mission.

Le Programme d’exploration de Mars chinois est officiellement sur les rails avec TAG Heuer à son bord © TAG Heuer

A son plus loin, Mars se situe à 400 millions de km de la Terre, alors que la distance moyenne de la Terre à la Lune est 384’000 km, ce qui rend l’expédition d’autant plus ambitieuse. A cette distance, la transmission des données devient un problème à résoudre si l’on veut piloter de manière adéquate un rover sur Mars. En outre, par rapport à la Lune, Mars reçoit moins de lumière, notamment en raison de son atmosphère poussiéreuse. Un autre défi pour la couverture des besoins énergétiques du matériel roulant. Conclusion de Jean-Claude Biver : « l’exploration de Mars est l’une des plus grandes missions de la conquête spatiale. Le soutien de TAG Heuer au programme vient en ce sens entretenir ce rêve. De pouvoir l’alimenter est pour nous un honneur et un privilège car il représente le prochain pas de géant pour l’humanité ».

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