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Trois têtes chercheuses pour une montre
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Trois têtes chercheuses pour une montre

vendredi, 11 février 2011
Par Thierry Brandt
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Thierry Brandt

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3 min de lecture

Appelez ça comme vous voulez – satellites, pointeurs ou têtes chercheuses, comme sur la dernière UR-110 Torpedo –, mais chez Urwerk, ces éléments techniques originaux marquent toujours la volonté de proposer une lecture différente de l’heure.

En disant ce qui va suivre, on prend le risque d’irriter quelque peu Martin Frei et Felix Baumgartner, qui s’ingénient depuis toujours à ne jamais tomber dans la routine. Mais force est de constater que le dernier opus des deux fondateurs d’Urwerk, l’UR-110 Torpedo, ne constitue pas une surprise totale. En effet, la montre propose une lecture de l’heure qui s’apparente à celle déjà expérimentée sur les modèles 102, 202 et 203, par le biais de petits pointeurs montés sur un carrousel, lesquels viennent « viser » l’échelle latérale des minutes.

Toujours une lecture du temps inédite

Mais pas question de bouder notre plaisir pour autant. Si la Torpedo s’inscrit clairement dans une filiation, elle est complètement originale à plusieurs titres. « Chez Urwerk, effectivement, notre leitmotiv est toujours d’afficher une lecture du temps inédite, de ne jamais copier ce qui se fait ailleurs. Cela dit, cet exercice de style n’est pas gratuit, il n’est jamais déconnecté de la fonction principale de la montre, qui est de donner l’heure. Mieux, il est toujours lié à des notions d’ergonomie et de fiabilité », argumente Dominique Buser, l’un des ingénieurs de la marque. À ce propos précisément, on notera la subtilité technique et stylistique du modèle en question : l’ingéniosité du dispositif, placé à l’extrême droite de la boîte, permet à tout porteur de la montre de consulter l’heure sans avoir à retrousser sa manche.

La construction du mouvement, elle aussi, est unique, à l’exception de la base empruntée à Girard-Perregaux. Elle a demandé deux bonnes années de travail aux horlogers d’Urwerk. « Parmi les défis posés par cette pièce, trouver l’ajustement parfait entre le carrousel central et le module des heures mobiles nous a causé bien des interrogations. Pour finir, nous avons opté pour une solution technique radicalement différente de nos autres créations. Pas de roulement à billes ici, mais un axe fixe courant sur toute la hauteur de la montre. L’ensemble de la complication satellite repose en équilibre parfait sur ce point d’ancrage », explique Felix Baumgartner, cofondateur d’Urwerk.

UR-110 Torpedo © Urwerk
UR-110 Torpedo © Urwerk
Un vaisseau intergalactique

Côté habillage, l’UR-110 tient du vaisseau intergalactique, tout en dégageant une impression de légèreté et de douceur. Il ne s’agit d’ailleurs pas que d’une impression puisque son boîtier en titane, surmonté d’une fine lunette en acier, lui permet d’afficher un poids plume sur la balance. Les amateurs de design apprécieront également son look « tout métal » et le travail minutieux sur l’ensemble des finitions. Une version « full black », prévue dans le courant de l’année, viendra compléter cette série limitée de 55 pièces.

Depuis sa création, en 1997, Urwerk poursuit donc son singulier chemin horloger, proposant aux aficionados un modèle nouveau tous les deux ans environ. Pas question pour ses deux créateurs et leur petite dizaine de collaborateurs, répartis entre Genève et Zurich, de changer de stratégie. « Si on cherchait à grandir et multiplier le nombre de pièces, cela modifierait complètement la nature de l’entreprise. Personne n’en a envie. La plus grande peur de Felix Baumgartner, ce serait de devenir un manager », conclut en souriant Dominique Buser.

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