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Un Poinçon de Genève encore plus exigent
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Un Poinçon de Genève encore plus exigent

mardi, 15 novembre 2011
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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À l’occasion du 125e anniversaire du Poinçon de Genève, Timelab, le Laboratoire d’horlogerie et de microtechnique de Genève qui préside à cette certification, a dévoilé les nouveaux critères qui viennent renforcer la valeur de ce label d’excellence.

En juin 2010, à la création de Timelab, le Laboratoire d’horlogerie et de microtechnique de Genève, qui abrite désormais la certification « Poinçon de Genève », ses dirigeants l’avaient promis : les critères du label allaient être revus et adaptés aux exigences contemporaines. C’est aujourd’hui chose faite, et les manufactures auront jusqu’en juin 2012 pour s’y adapter. Autant dire qu’ils ont fait diligence pour revoir les termes du Poinçon, dont les dispositions sont ancrées dans la loi de la République et du canton de Genève depuis 1886.

« L’histoire de cette distinction de bienfacture, née du besoin pour l’Association des horlogers de Genève de protéger leur production contre l’usage abusif du nom de Genève, remonte en effet à plus d’un siècle, rappelait Daniel Favre, président du Conseil de fondation de Timelab lors de la conférence de presse organisée pour le 125e anniversaire de cette certification. Il s’agit probablement de l’une des premières mesures recensées en termes de lutte anticontrefaçon. Depuis, les 12 critères du Poinçon de Genève n’ont subi que de très légères modifications, essentiellement pour tenir compte de l’évolution connue dans les matériaux dans une optique de fiabilité. »

Daniel Favre, président du Conseil de fondation de Timelab, et Patrick Jaton, directeur de Timelab © Timelab
Daniel Favre, président du Conseil de fondation de Timelab, et Patrick Jaton, directeur de Timelab © Timelab
Pour une meilleure satisfaction du client

Pas question donc de toucher à ces critères séculaires du Poinçon, gage de « savoir-faire et de qualité d’exécution », selon Daniel Favre, et qui en ont fait un label occupant une place à part dans l’univers de la mesure du temps. « Le Poinçon de Genève est capital pour notre canton, commentait Pierre-François Unger, conseiller d’État en charge du département de l’Économie et de la Santé. Symbole d’excellence dans la recherche et l’innovation, il représente une réelle appellation d’origine contrôlée pour l’horlogerie genevoise, essentielle pour l’emploi et la formation de ce qui forme un véritable pilier de notre économie. »

En conséquence, les critères du Poinçon de Genève, loin d’être modifiés, ont été renforcés « dans le but de rehausser la fiabilité des garde-temps poinçonnés sans toucher leur ADN, comme le précisait Patrick Jaton, directeur de Timelab. L’objectif final vise bien évidemment une meilleure satisfaction du client pour une valeur ajoutée plus poussée ». Pour ce faire, le Poinçon de Genève viendra désormais sanctionner la montre dans sa globalité au terme d’une certification dont la neutralité est garantie, car toujours effectuée sous le contrôle de l’École d’horlogerie de Genève, Timelab se chargeant des procédures.

Tests de fiabilité

Incontournable : la provenance. Les montres en passe d’être homologuées doivent nécessairement être assemblées, emboîtées et réglées dans le canton de Genève par des Maisons inscrites à son Registre du commerce. Pour ce qui est de la bienfacture, l’ensemble des composants et une partie des éléments de l’habillage sont d’abord contraints à une première certification avant assemblage. C’est ensuite la tête de montre qui sera soumise à une série de tests de fiabilité en ce qui concerne l’étanchéité, la précision comme la réserve de marche et les fonctions. Pour ce qui est de la précision, les tests s’effectuent sur un cycle de sept jours consécutifs avec un simulateur de porté. Au terme de la période, la montre doit faire preuve d’une précision de marche inférieure ou égale à une minute. La totalité des têtes de montre doit être contrôlée et les résultats devront être dûment consignés, en sachant que cette batterie de tests sera effectuée au sein même des manufactures, sous la surveillance de Timelab, qui, pour ce faire, devra engager des collaborateurs supplémentaires.

Avec ce nouveau Poinçon de Genève, nous disposons désormais d’une certification encore plus exigeante et plus crédible.
Juan Carlos Torres

« Le Poinçon de Genève est une certification unique dans l’industrie du luxe, concluait Juan Carlos Torres, président de l’Union des fabricants d’horlogerie de Genève, Vaud et Valais, par ailleurs patron de Vacheron Constantin. Mais il était temps de l’adapter aux exigences actuelles pour en faire un label d’excellence moderne et globale. L’horlogerie genevoise est en effet basée sur une quête incessante d’authenticité. Avec ce nouveau Poinçon de Genève, nous disposons désormais d’une certification encore plus exigeante et plus crédible, un atout majeur pour nos activités. En ce sens, une nouvelle ère s’ouvre devant nous. » En 2010, 19’197 pièces d’horlogerie ont été estampillées du Poinçon de Genève. Entre janvier et le 9 novembre 2011, le nombre était déjà passé à 23’893.

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