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Verbatim – Le luxe n’a pas de prix et pourtant…
Economie

Verbatim – Le luxe n’a pas de prix et pourtant…

mercredi, 19 mai 2010
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture
V

Le prix n’est toujours pas un obstacle pour les consommateurs de produits haut de gamme, même s’il est davantage pris en compte dans les critères d’achat, selon une récente enquête réalisée par OpinionWay pour l’Association des professionnels du luxe.

 » Les gens acceptent de payer un prix élevé, mais ils ont augmenté leur niveau d’exigence par rapport aux bénéfices attendus « , explique Catherine Jubin, directrice de l’Association des professionnels du luxe rassemblant des entreprises européennes du secteur comme Nespresso ou Jaguar. C’est précisément pour se faire une idée plus claire quant aux attentes de leurs clients que l’Association a mandaté OpinionWay, société spécialisée dans les études de marché, pour réaliser une enquête auprès des acheteurs de produits de luxe (joaillerie, horlogerie, mode, accessoires, voyages, vins/spiritueux, arts de la table et parfumerie/cosmétique). Réalisée durant la première quinzaine de mars 2010 sur les quatre marchés que sont la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Japon, l’enquête s’adressait à un panel de plus de 1’000 personnes âgées de 25 à 65 ans appartenant aux 10% de la population aux plus hauts revenus ayant acheté au moins un produit de luxe dans les 12 derniers mois. Pour 46% d’entre eux, le montant de leurs achats dépassait € 3’000.- voire € 5’000.- pour 27% des sondés.

Principale conclusion de l’étude présentée à mi avril par OpinionWay devant un parterre réuni par l’Association : parmi une quinzaine de critères proposés, le prix n’intervient qu’en sixième position comme facteur d’achat, devancé par la qualité, le design, la noblesse des matériaux, la durée de vie et les fonctionnalités. Ainsi, 74% des personnes interrogées ont reconnu avoir fait l’acquisition d’un produit de luxe quand bien même elles jugeaient son prix trop élevé.

61% des intervenants se renseignent sur Internet avant d'acheter et ont donc une idée précise des prix.
Catherine Jubin
Internet devient incontournable

Mais si le coût de l’objet convoité n’est pas décisif, voire répulsif, dans l’acquisition d’un produit de luxe, il n’en représente pas moins un élément auquel la clientèle est de plus en plus sensible. Plus de 40% des sondés ont en effet avoué tenir davantage compte du prix et du rapport qualité-prix que par le passé. Pour preuve,  » 61% des intervenants se renseignent sur Internet avant d’acheter et ont donc une idée précise des prix « , poursuit Catherine Jubin. En parallèle, ils sont de plus en plus nombreux (33%) à attendre une promotion pour bénéficier de rabais, voire à négocier les prix (21%), notamment dans l’horlogerie où nombre de détaillants n’ont pas hésité à entrer en matière pour alléger leurs stocks.

Reste que les comportements d’achat varient encore grandement d’un marché à l’autre. En France, l’acquisition d’un produit de luxe est essentiellement motivée par un coup de cœur, alors que les Anglais sont beaucoup plus sensibles à la notion de mérite ou de compensation des revers subis. Quant aux Américains, plus pragmatiques, un tel achat s’explique d’abord et avant tout par leur volonté de posséder  » coûte que coûte  » l’article de leur rêve.

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