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L’exubérance communicative de Roger Dubuis
Watches and Wonders

L’exubérance communicative de Roger Dubuis

mercredi, 9 octobre 2013
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Si Roger Dubuis est une marque en construction, force est de constater que l’édifice prend forme, notamment en Asie, où la marque était présente au salon de Haute Horlogerie Watches&Wonders. Rencontre avec son CEO, Jean-Marc Pontroué.

L’Asie est le marché qui a connu la plus forte croissance ces 10 dernières années pour l’horlogerie suisse. Comme le relève Jean-Marc Pontroué, patron de Roger Dubuis, cette donnée de base ne pouvait guère rester longtemps sans conséquences. « En parallèle, nous avons assisté durant le même laps de temps à une forte concentration de cette industrie, synonyme de l’émergence de grands groupes dans le secteur, relève-t-il. Ce qui explique notamment notre présence au salon de Hong Kong Watches&Wonders. Si Richemont, auquel Roger Dubuis appartient, n’avait pas été en mesure de créer l’événement, qui aurait bien pu le faire ? En ce sens, il est des plus intéressants que le groupe ait pris l’initiative et cherche à s’imposer comme la référence en Haute Horlogerie et en matière du Poinçon de Genève. Ce type de référentiels a son importance, car ils offrent une prime au premier et les marques, évidemment, en bénéficient. »

Pour Roger Dubuis, si l’Asie ne représente proportionnellement pas un volume d’affaires aussi élevé que pour d’autres marques, la Maison n’en épargne pas moins ses efforts. « Sur le continent, nous ne sommes pas à la recherche de nouveaux détaillants, poursuit Jean-Marc Pontroué. Nous procédons à des ajustements. Cela dit, nous avons pris les choses au sérieux pour ce premier rendez-vous. Nous arrivons avec une communication spécialement développée pour ces marchés, notamment en ce qui concerne l’histoire de la marque étant donné l’engouement dont fait preuve le public pour l’univers du luxe. De plus, nous présentons des nouveautés aussi bien masculines que féminines. En un mot, nous venons avec une véritable justification pour cet événement, en sachant également que cette clientèle asiatique commence à voyager beaucoup. »

L’accent sera porté sur la collection Hommage

Véritable carte de visite de la marque lors du denier Salon International de la Haute Horlogerie de Genève, la Quatuor de Roger Dubuis avec ses quatre balanciers-spiraux inclinés, reliés par cinq différentiels, a-t-elle tenu ses promesses ? « Cette pièce exprime à merveille l’exubérance de Roger Dubuis, ses capacités d’innovation, de recherche et de développement qui incarnent les valeurs de la marque, enchaîne Jean-Marc Pontroué. Sans vouloir en faire trop, vu le goût actuel pour les complications et le nombre limité de pièces disponibles, je dirais qu’il est presque facile de trouver preneur pour de telles réalisations. Les six Quatuor en silicium ont ainsi déjà été vendues et nous allons écouler les trente autres pièces d’ici à la fin de l’année. Cela dit, la bonne surprise vient plutôt de notre collection Velvet. Gamme féminine lancée en 2012, dont tous les modèles sont sertis, elle a trouvé confirmation cette année, même auprès d’un public masculin. À l’heure actuelle, nous travaillons sur notre cinquième et dernière ligne, Hommage, en référence au fondateur de la Maison, dont nous avons présenté une première version déclinée en répétition minutes plus tôt dans l’année. Hommage seront les montres Roger Dubuis 2014. »

Cette année, marquée par un fort ralentissement des exportations horlogères suisses sur les marchés internationaux, inquiète-t-elle Jean-Marc Pontroué ? « Nous sommes parfaitement sereins. Cela dit, cette phase de consolidation n’est pas forcément une mauvaise chose si l’on considère les croissances à deux chiffres de ces dernières années. Pour ce qui est de Roger Dubuis, il s’agit d’une marque en construction. Ses marges de progression restent donc très importantes. » L’exubérance de la marque en atteste.

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