Parmi les homes de la famille, joailliers de style, il y a Louis, le parisien qui s’installe Rue de la Paix en 1899, créateur inspiré de la bague Trinity, des montres Tank et Santos de Cartier. Il y a Jacques et son bureau de Londres (1902), ses voyages en Inde ou à Bahreïn, ses relations privilégiées avec la famille royale britannique. Et enfin Pierre (1909), le new-yorkais qui échange un jour un collier de perles contre le plus bel hôtel particulier de la Cinquième Avenue. Trois frères, fils prodiges d’Alfred et petits- fils du fondateur, qui brevètent l’inconnu, abolissent les frontières, convertissent les bijoux des maharadjas, imaginent des montres d’aviateur ou des pendules mystérieuses. Fantaisie, élégance, esprit pionnier, ils ouvrent la voie à tous les possibles et jettent depuis Paris, Londres, New York, les bases d’un style puissant, identifiable entre tous.
Louis - Paris 1899
C’est depuis le 13 Rue de la paix qu’il crée les montres de l’homme de demain et redéfinit les frontières du style en joaillerie. Géométrie des lignes, pureté du design, innovation technique, il concilie classicisme et esprit pionnier. Montre tank, smoking noir, bague et boutons de plastron Trinity, objets d’exception : l’élégance est son obsession et l’art de vivre, une philosophie du quotidien.
Jacques - Londres 1902
Entre le grand chic Savile Row et le Swinging London, le masculin chez Cartier invente sa propre mythologie du luxe : une certaine excentricité british associée à un vrai sens du détail et du raffinement à l’image du très précieux et inattendu bijou de pochette Panthère.
Pierre – New York 1909
Cartier capte l’énergie créative de New York. Une ville qui inspire au joaillier le design nerveux, unisexe et provocant des bracelets Clou et Love. La rupture est totale, le bijou s’émancipe, il peut même se piquer sur une cravate, un revers de veste ou un col. Une certaine idée du masculin qui entre sans tabou dans la modernité.