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A Paris, la Manufacture genevoise a présenté sa dernière série Métiers d’art qui s’inscrit dans l’étroite collaboration qu’entretient la Maison avec le musée du Louvre depuis 2019. Cette nouvelle édition de quatre pièces en séries limitées, inspirées de chefs-d’œuvre de l’Antiquité, fait la démonstration qu’art et horlogerie tendent parfois au sublime.
Le récent « super week-end » horloger genevois, ponctué des ventes aux enchères d’automne, d’Only Watch et du Grand Prix d’Horlogerie de Genève, marque l’inexorable ascension des horlogers indépendants dans le panthéon de la profession.
La montre-bracelet qui s’est développée au cours du XXe siècle a engendré des prouesses dans les mouvements horlogers. Avec le quartz, c’est la précision qui a fait un bond en avant et Girard-Perregaux, pionnière en la matière, célèbre dignement les 40 ans de son innovation.
Disparus avec l’ère du quartz, les concours de chronométrie ont repris forme avec celui organisé sous l’égide du Musée d’Horlogerie du Locle. Cette première édition consacre le travail de Jaeger-LeCoultre et René Addor.
Les enchères sont à l’honneur cet automne à Genève avec la vente par Antiquorum du célèbre Calibre 89 de Patek Philippe réunissant 33 complications horlogères. La manufacture genevoise est également à l’honneur chez Sotheby’s aux côtés de Vacheron Constantin, Cartier et de deux collections montres de poche émaillées.
Le manque de sensibilisation quant au fléau de la contrefaçon fait que beaucoup d’internautes se jettent sur des produits faciles à acheter et très attirants par leur rapport qualité-prix. Il n’en reste pas moins que ces mêmes consommateurs alimentent le nouvel eldorado du crime organisé.
