Excalibur, symbole de la montée en puissance de Roger Dubuis

Selon la légende, en retirant Excalibur de l’enclume où l’épée était plantée, Arthur fit son premier acte de roi, devenant par là même le souverain de toute la Bretagne. Lorsqu’en 2005 Roger Dubuis a présenté une nouvelle collection portant le nom de la mythique rapière, la Maison est arrivée avec des garde-temps à la hauteur d’un symbole qui porte haut les valeurs de cet esprit viril et romanesque qui a conduit les chevaliers de la Table ronde à parcourir le vaste monde à la quête du Graal. Autre symbole s’il en est. Après avoir enrichi son offre de trois nouveaux univers en autant d’années, des univers auxquels répondent les Monégasques pour le jeu, Pulsion pour l’aventure et Velvet pour la gent féminine, Roger Dubuis effectue en 2013 un retour aux sources de la geste arthurienne pour bien montrer qu’après ces travaux préparatoires l’heure est à la conquête.

Trois ans de reconstruction

« Cela fait maintenant trois ans que nous nous sommes efforcés de reconstruire la marque en ajoutant ces trois collections, qui, avec Excalibur, forment aujourd’hui nos quatre piliers, explique Jean-Marc Pontroué, CEO de Roger Dubuis. Il était donc temps de revenir aux Excalibur, qui forment plus de 50 % de nos ventes, afin de bien affirmer l’esprit de la Maison et d’orchestrer la montée en puissance de celle-ci. » Et quelle affirmation !

Avec l’Excalibur Quatuor, la marque frappe un grand coup. Cette montre est en effet dotée de quatre balanciers-spiraux (organe réglant) et cinq différentiels venant animer un calibre à haute fréquence de 590 composants qui bat à 16 Hz (115’200 alternances/heure). Telle est la réponse de Roger Dubuis à cette perpétuelle quête horlogère qu’est la précision. Autre innovation majeure, une série limitée de trois exemplaires de l’Excalibur Quatro est proposée avec un boîtier en silicium ; la deuxième en or rose se montera à 88 exemplaires.

Quand le discours colle à la réalité

Les autres montres de la collection se déclinent en une Excalibur Table ronde, soit 88 pièces dont le cadran en émail grand feu est orné de 12 microfigurines de chevaliers sculptées dans de l’or, en deux modèles squelettes, simple et double tourbillon, sans oublier l’Excalibur Chronographe et la version Automatique petite seconde, que viennent compléter les pièces joaillières de la gamme.

« S’il fallait stigmatiser l’esprit des collections 2013, je dirais que cela tient en un mot : le silicium, dans la mesure où, pour cette Excalibur Quatro, nous avons réalisé non seulement une grande complication ayant nécessité sept ans de développement mais également un travail de pointe pour la doter d’un habillage inédit, poursuit Jean-Marc Pontroué. Les trois modèles de cette série ont d’ailleurs déjà trouvé preneur. Les acquéreurs se verront ainsi offrir un billet d’avion pour venir prendre possession de leur montre. Ce qui nous donnera l’occasion de leur faire visiter la manufacture. Là également, nous cherchons à innover avec pour principe de démontrer que notre discours colle à la réalité. Quelles Maisons horlogères peuvent en effet se targuer de produire leurs propres organes réglants ? En tout état de cause, Roger Dubuis fait partie de celles-là. Le fait que cette Haute Horlogerie-là séduise nous conforte dans l’idée que ces produits servent à asseoir la crédibilité de la marque. Ce qui est de bon augure pour les mois à venir, comme le confirme l’intérêt pour la version en or rose, que nous serons à même de produire en 28 exemplaires cette année. »

Le Graal des temps modernes

Une approche différenciée de la mesure du temps avec style et contenu horloger, telle est en condensé le leitmotiv de la marque, selon les termes de Jean-Marc Pontroué. Une approche qui ne serait certainement pas clairement identifiée sans mentionner le Poinçon de Genève, une certification d’origine autant que de bienfacture et d’esthétique qui estampille la totalité de la production Roger Dubuis, seul horloger à pouvoir revendiquer pareille « prouesse ». « Le sang de la marque trempe dans cette culture », conclut Jean-Marc Pontroué. Celle qui fait de l’excellence horlogère le Graal des temps modernes.