Ouvrez les yeux et choisissez votre voyage dans l’espace-temps. Option numéro 1 : confortablement calé dans le cockpit de votre Grumman F6F-5 Hellcat, la mer Méditerranée à vos pieds, vous volez à la recherche d’une zone de naufrage. Nous sommes en 1955, le GPS est loin d’avoir été inventé, un orage puissant monte sur votre itinéraire. À votre disposition pour vous orienter, un plan de vol définissant précisément des caps et des durées ainsi qu’un chronographe flyback. À vous de jouer, capitaine ! Option numéro 2 : vous voguez sur les mers à bord du Cutty Sark 1869, trois-mâts carré de plus de 85 m de long pour près de 3 000 m² de voilure. Muni de votre chronomètre de marine identique à ceux utilisés par les marins au xixe siècle, vous aidez le capitaine George Moodie à tenir le cap. Hissez haut, matelot ! Option numéro 3 : vous voilà aux commandes de la locomotive du Flying Scotsman, un train à vapeur reliant Londres à Édimbourg. Votre mission ? Être à l’heure ! Vos accessoires ? Une montre de train Universal Genève, une grille horaire, une pelle et du charbon. Embarquement immédiat : à vos manettes !
Revivez les grandes inventions horlogères
Une aventure immersive
Au travers de ces trois expériences de réalité virtuelle à découvrir sur le stand de la société organisatrice du Salon de la Haute Horlogerie, la FHH a délaissé les codes habituels de l’exposition d’horlogerie classique. Ici, ni vitrines poussiéreuses, ni panneaux historiques : le parti pris est celui de l’expérimentation et de l’interactivité. « L’idée est de donner envie à un public plus large d’en savoir davantage sur l’horlogerie à travers des expériences ludiques et faciles d’accès, souligne Raphaël Ly, Digital communications Manager de la FHH. C’est un premier pas dans la découverte de cet univers grâce à une aventure immersive sympa qui brise cette barrière d’ennui que l’on retrouve souvent dans les expositions traditionnelles. Devenir acteur, être au centre du scénario et expérimenter des pièces d’horlogerie dans un contexte historique leur donnent immédiatement nettement plus de sens. »
À bord du Flying Scotsman, lancé à pleine vitesse dans les vallées verdoyantes de l’Angleterre, on comprendra en effet aisément la nécessité vitale de précision de la montre de train. À l’issue du vol en Grumman F6F-5 Hellcat, le fonctionnement et l’utilité d’un chronographe flyback deviendront parfaitement limpides. Idem pour le chronomètre de marine, qui, avec l’almanach et le sextant, constituait un instrument de navigation indispensable. Mission réussie, donc, pour la Fondation de la Haute Horlogerie, qui invite les visiteurs du SIHH à tester toute la semaine ces trois expériences d’une dizaine de minutes chacune. Et pour prolonger ces « voyages immobiles » dans l’espace et le temps, chaque aventure virtuelle est filmée sur fond vert afin de permettre l’incrustation de la vidéo du visiteur dans le décor virtuel. Histoire de partager sur les réseaux sociaux, récolter quelques « like » au passage et revivre en images la sensation étrange du voyage dans le temps. Ouvrez les yeux : l’exposition horlogère 2.0 est en marche.