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Montres squelette à l’honneur
SIHH

Montres squelette à l’honneur

mardi, 31 janvier 2012
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Le grand art horloger ne se manifeste pas seulement via la maîtrise des complications et celle des métiers d’art. Le squelletage occupe depuis quelques années une place à part dans cet univers. Dans le but de dévoiler le mécanisme interne de la montre, force est en effet d’éliminer tout cadran, d’ajourer platine, ponts et coq, d’alléger enfin certaines pièces du mécanisme pour mettre en relief l’architecture du calibre qui demande ainsi un soin tout particulier à sa décoration. En d’autres termes, un exercice de haute voltige avec pour but de mettre en relief cette mécanique horlogère qui ne cesse de fasciner mais qui requiert un savoir-faire consommé.

Dans ce registre, le dernier Salon International de la Haute Horlogerie n’a pas failli à sa réputation de révélateur de tendances. Nombre de manufactures ont en effet présenté des mouvements squelette de la plus haute facture. À commencer par Piaget, qui offre cette année une Altiplano en version squelette extraplate, dotée du mouvement 1200S de 2,4 millimètres logé dans un boîtier de 5,34 millimètres, une première mondiale. « Il a fallu près de trois ans d’études et de recherches pour mettre au point le calibre Piaget 1200S, explique la Maison. Par rapport au calibre Piaget 1200P, dont il est une émanation, ce nouveau calibre présente de nombreuses innovations. Outre le micro-rotor en platine 950, le pont de balancier révèle une nouvelle esthétique harmonieuse et symétrique. Quant au pont de la roue des heures, il a encore été affiné, soit une paroi minimale de 0,11 millimètre, pour parvenir à l’extrême finesse de ce mouvement qui révèle des dimensions encore jamais explorées. »

Le casse-tête des coins rentrants

Richard Mille n’est pas en reste avec sa Tourbillon RM 052 Skull platine et dont les ponts représentent une tête de mort en titane, partie intégrante du mouvement relié au boîtier précisément par ses ponts inspirés des os croisés apparaissant sur les pavillons des bateaux pirates. Interprétation exceptionnelle également chez Jaeger-LeCoultre avec sa Master Grande Tradition Répétition Minutes ou encore chez Cartier avec sa Montre de Poche Grande Complication Squelette.

L’anatomie mécanique n’a pas fini d’étonner !

Dans sa gamme « Pulsion » présentée cette année au sein des quatre univers qui caractérisent désormais la marque, Roger Dubuis présente un Tourbillon Volant Squelette en titane estampillé du Poinçon de Genève, réunissant ainsi les trois savoir-faire distinctifs de la manufacture au sein d’une pièce qui vient confirmer la volonté de la marque de couvrir l’entier du spectre horloger. La liste ne serait toutefois pas complète si l’on ne mentionnait pas la Royal Oak Tourbillon Squelette Extra-Plate d’Audemars Piguet, qui fête les 40 ans de son modèle de légende. « Réalisé entièrement à la main, le squelettage de ce mouvement automatique extraplat (4,46 mm) exige un exceptionnel doigté et une expérience éprouvée, commente la Maison. Pus de 110 coins entrants, qui ne peuvent être décorés qu’à la main, révèlent la valeur ajoutée portée par ce modèle anniversaire. » L’anatomie mécanique n’a pas fini d’étonner !

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