« Nous n’avons certes pas encore de visibilité sur les statistiques du dernier trimestre mais il faudrait qu’une catastrophe interviennent ces prochains mois pour que l’année tourne au vinaigre, explique son président Jean-Daniel Pasche. Mon impression personnelle suite aux récents contacts que j’ai pu avoir au sein de la profession est que les Maisons horlogères sont actuellement partagées entre un optimisme mesuré et une certaine incertitude dans la mesure où personne ne peut dire actuellement de quoi l’avenir proche sera fait. »
Il n’en demeure pas moins que la FHS reste confiante quant aux résultats de l’exercice en cours et table également sur une croissance de l’ensemble de la branche en 2009. Selon elle, même si la hausse prévue l’an prochain n’atteindra pas les niveaux connus depuis 2004, après l’essor ininterrompu des cinq derniers exercices, il s’agirait déjà là d’une réelle performance compte tenu d’un effet de base largement négatif. En d’autres termes, après des taux de croissance de 10% et plus réalisés par les Maisons horlogères durant ce laps de temps, il devient de plus en plus difficile de réitérer pareille prouesse au fil des exercices.
Si Jean-Daniel Pasche affiche sa confiance sur la bonne tenue du secteur, cela tient également à son fort positionnement sur des marchés encore en croissance, notamment en Asie et dans les pays du Golfe, et aux efforts consentis dans l’innovation, la recherche et le développement qui vont continuer à porter leurs fruits. « L’horlogerie est ainsi mieux à même de s’en sortir que d’autres branches économiques », conclut Jean- Daniel Pasche.