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Rolex au chevet de la planète – Partie 1
Culture

Rolex au chevet de la planète – Partie 1

mercredi, 1 juillet 2020
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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8 min de lecture

Durant tout le XXe siècle, Rolex a accompagné les plus grands aventuriers à la découverte de la planète. Depuis, la mission des explorateurs est devenue essentiellement scientifique et environnementale. Rolex est plus que jamais dans la course avec son programme « Perpetual Planet ».

Chez Rolex, multinationale au chiffre d’affaires de plus de CHF 5 milliards, responsabilité et humanisme sont des valeurs qui voient la Maison s’engager en faveur des arts, de la science et de l’environnement avec la même ferveur qu’elle met dans son activité horlogère. « Il y a derrière la couronne Rolex une réflexion sur notre place dans le monde et une volonté d’œuvrer au bien commun, explique la Maison. C’est ce que nous appelons le “Perpetual Spirit”. Une philosophie qui se fonde sur le potentiel infini de l’être humain, sur le progrès constant et sur la volonté de repousser les limites toujours plus loin. Inspirée par ses montres, conçues pour durer, Rolex s’engage à long terme pour les générations futures. »

Le laboratoire Rolex

On pourrait facilement taxer une telle diatribe de discours marketing bien rodé. Rien de tel chez Rolex, qui, depuis plus d’un demi-siècle, a multiplié les initiatives conformément à ce postulat de base. À côté de son soutien aux arts, notamment via son programme de mentorat, la Maison a ainsi fait preuve d’un activisme pionnier dans ce qui a trait à la préservation de la planète. Une démarche qui a tout son sens lorsque l’on sait que Rolex a été très impliquée dans les expéditions lancées aux confins de la Terre pour en percer les mystères et ce, dès ses origines. « Pour Hans Wilsdorf, le fondateur de Rolex, le monde était comme un laboratoire à ciel ouvert, précise la Maison. Dès les années 1930, il a fait tester ses montres pour valider leur fiabilité dans les endroits les plus inhospitaliers, où des explorateurs qui bravaient l’inconnu les ont soumises aux conditions les plus extrêmes. »

Sir Edmund Hillary et Tenzing Norgay lors de l’ascension du mont Everest en 1953 – © Alfred Gregory/Royal Geographical Society
Sir Edmund Hillary et Tenzing Norgay lors de l’ascension du mont Everest en 1953 – © Alfred Gregory/Royal Geographical Society

N’oublions pas que, dès 1926, Hans Wilsdorf disposait d’une véritable pépite avec l’Oyster, soit la première montre-bracelet étanche au monde, montre qui allait être dotée cinq ans plus tard d’un système de remontage automatique tout aussi avant-gardiste pour donner naissance à l’Oyster Perpetual. Sur ces bases, Rolex a conçu des montres capables de répondre à tous les besoins et notamment ceux des plongeurs, pilotes de course, alpinistes, aviateurs, navigateurs et autres explorateurs. Une démarche qui l’a amenée au fil des ans à déposer pas moins de 500 brevets, attestant d’un rare esprit d’innovation. En d’autres termes, Rolex a été de la partie dans nombre de grandes aventures humaines du XXe siècle en raison des qualités de ses garde-temps. Ce qui lui a valu de formidables coups de projecteur, véritables publicités in vivo au service de la marque.

Nouvelles orientations

En 1926, Mercedes Gleitze a ainsi été la première nageuse à traverser la Manche avec une montre Rolex à son cou. Dans les années 1930, c’était au tour de sir Malcolm Campbell de se faire un nom avec de nombreux records de vitesse sur terre à son actif, sa Rolex au poignet. En 1947, Chuck Yeager, le premier pilote à franchir le mur du son, portait également une Rolex. Dans le même registre, impossible de passer sous silence la conquête de l’Everest en 1953 par une expédition britannique emmenée par sir Edmund Hillary équipé de son Oyster Perpetual ou encore la plongée du bathyscaphe en 1960, au plus profond de la fosse des Mariannes, avec une montre Rolex arrimée sur sa coque, capable de résister à une pression de 12 tonnes au cm² équivalente aux 11’916 mètres de profondeur atteinte par le submersible. Et comme Rolex a de la suite dans les idées, on retrouvait encore la maison aux côtés de James Cameron en 2012, lors de sa plongée record en solitaire à 10’908 mètres à bord du Deepsea Challenger, lui aussi équipé en extérieur de sa Rolex expérimentale. Depuis 1960, personne n’était retourné aux confins de la fosse des Mariannes, d’où l’intérêt scientifique de cette nouvelle exploration du plancher océanique, la zone la plus méconnue de la planète.

Le cinéaste, explorateur et ambassadeur de Rolex James Cameron est félicité à son retour de la fosse des Mariannes en 2012 – © Mark Thiessen/National Geographic
Le cinéaste, explorateur et ambassadeur de Rolex James Cameron est félicité à son retour de la fosse des Mariannes en 2012 – © Mark Thiessen/National Geographic

Comme on le voit, au tournant du siècle, l’engagement de Rolex a connu de nouvelles orientations. « Le monde a changé, stigmatise la Maison. Depuis le début du XXIe siècle, l’exploration, qui n’avait à l’origine d’autre but que la découverte, est peu à peu devenue un moyen de préserver la planète. Fidèle à la philosophie transmise par son fondateur, Rolex soutient les explorateurs d’aujourd’hui dans leur nouvelle mission : œuvrer pour une planète perpétuelle. » « Planète Perpétuelle », tel est précisément le nom donné par Rolex à sa campagne qui englobe depuis 2019 l’ensemble de ses initiatives en termes environnementaux. La première d’entre elles, la plus ancienne également, est représentée par le partenariat qui unit la Maison au National Geographic, formé en 1954 au lendemain de la première ascension réussie de l’Everest. Au fil des ans, l’engagement partagé pour la découverte n’a cessé de rapprocher les deux partenaires. Nombre de scientifiques de la National Geographic Society ont ainsi fait partie du Jury des Prix Rolex à l’esprit d’entreprise et, inversement, nombre de jeunes lauréats visionnaires des Prix Rolex ont été des explorateurs du National Geographic.

Esprits visionnaires

Là ne s’arrête toutefois pas la démarche commune aux deux organisations. Aujourd’hui, avec le programme « Perpetual Planet Extreme Expedition », elles partagent à nouveau leurs expériences et leurs ressources pour mener à bien ce qui est d’ores et déjà considéré comme leur projet le plus ambitieux. Prévu sur cinq ans, celui-ci consiste en trois expéditions destinées à mettre l’accent sur les environnements les plus extrêmes d’une importance capitale pour la planète : la montagne, les forêts tropicales et les océans. « L’objectif est d’installer des équipements de pointe dans les lieux les moins accessibles, détaille Rolex. D’analyser l’impact des activités humaines sur ces environnements et, à terme, de déterminer comment ces changements risquent d’affecter l’humanité. » L’an dernier, la première expédition scientifique a donc pris le chemin de l’Himalaya, plus précisément de Chomolungma, au Népal, montagne dont les glaciers alimentent en eau un milliard de personnes et qui se retirent en raison du réchauffement climatique. Les résultats de l’étude doivent ainsi aider à contrôler la santé du système hydrologique de la région et, partant, faciliter la prise de décision pour le protéger.

Cérémonie de remise des Prix Rolex à l’esprit d’entreprise au musée Smithsonian de Washington le 14 juin 2019 – © Rolex/Daniel Swartz
Cérémonie de remise des Prix Rolex à l’esprit d’entreprise au musée Smithsonian de Washington le 14 juin 2019 – © Rolex/Daniel Swartz

Le deuxième axe de « Perpetual Planet » tient, précisément, aux Prix Rolex à l’esprit d’entreprise. Véritable pilier de cette campagne, dont les débuts remontent à 1976, ils récompensent et encouragent des personnes qui œuvrent dans les domaines de l’exploration, des sciences et de la santé, du patrimoine culturel et des techniques appliquées. À ce jour, quelque 34’000 candidats en provenance de 191 pays ont postulé et 150 d’entre eux ont été retenus comme lauréats au terme d’un processus de sélection méticuleux. À chaque édition, cinq projets sont ainsi sélectionnés en rythme bisannuel. Pas question toutefois de récompenser les succès accomplis. Conformément à sa promesse envers les générations futures, Rolex soutient des personnalités visionnaires dont les projets sont en phase de démarrage : « Notre objectif est de contribuer aux grandes découvertes, à des idées novatrices et à des solutions pratiques pour le bien de l’humanité et de la planète », résume la Maison. L’étude de grottes inexplorées en pleine forêt amazonienne, une nouvelle méthode de vaccination par patch, l’analyse des microorganismes polaires, la protection des grues royales au Rwanda, l’observation de la biodiversité dans les fjords de Patagonie, la forestation du Sahara pour enrayer la progression du désert… Autant de projets à travers la planète qui sont tous porteurs d’un avenir meilleur. (Suite de l’article – « Rolex au chevet de la planète – Patrie 2 »)

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