>SHOP

restez informés

Inscrivez-vous à notre newsletter mensuelle pour recevoir des infos et tendances exclusives

Suivez-nous sur toutes nos plateformes

Pour encore plus d'actualités, de tendances et d'inspiration

Watches & Wonders accueille le « monde imaginaire » de...
Watches and Wonders

Watches & Wonders accueille le « monde imaginaire » de Vacheron Constantin

vendredi, 8 mai 2020
fermer
Editor Image
Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

Lire plus

CLOSE
7 min de lecture

Avec sa nouvelle collection féminine Egérie présentée en début d’année, la manufacture genevoise a donné le ton de ses nouveautés 2020 empreintes d’émotion. Et pour la nourrir, la Maison investit l’univers des grandes complications.

Pour Vacheron Constantin, sans émotion, les pièces horlogères, même les plus abouties, ratent leur cible. C’est pour cette raison que les mécaniques les plus simples comme les plus compliquées sortant des ateliers de la Maison ne sauraient se concevoir sans cette élégance propre à la marque. Christian Selmoni, Directeur Style et Héritage au sein de la Maison, est venu le rappeler en préambule de la présentation des nouveautés Vacheron Constantin sur la nouvelle plateforme watchesandwonders.com : « Dans le contexte actuel où chacun a besoin d’évasion, nous avons voulu rendre hommage au pouvoir illimité de l’esprit et à la beauté des mondes imaginaires, explique-t-il. C’est pourquoi nos garde-temps sont avant tout des produits d’émotion. »

Égalité femme-homme

Un peu plus tôt dans l’année, la Maison genevoise fondée en 1755 avait déjà donné le ton en présentant une toute nouvelle collection dame du nom d’Egérie. Question de rappeler que Vacheron Constantin, malgré son image de marque très technique pour collectionneurs, n’a jamais délaissé le segment féminin, au point que son patrimoine foisonne de pièces en tout point remarquables, au niveau tant technique qu’esthétique. La ligne Egérie, encore agrémentée d’une version de haute joaillerie sur le salon virtuel Watches & Wonders, ne semblait toutefois pas suffire pour rétablir l’équilibre. On trouve ainsi parmi les nouveautés 2020 une montre Traditionnelle dotée du premier tourbillon automatique proposé par Vacheron Constantin en montre dame.

Pour nos clients, hommes ou femmes, ce qui importe avant tout, c’est la rareté et la légitimité, servies par une qualité d’exécution irréprochable et esthétique parfaite.
Christian Selmoni

Équipé du calibre 2160 dévoilé en 2018, mouvement conçu tout en finesse avec ses 5,65 mm de hauteur et cadencé à 18’000 alternances/heure pour une meilleure vision des « battements » du tourbillon, cette pièce de 39 mm offre en outre une « confortable » autonomie de 80 heures. « Nous avons toujours considéré les segments féminin et masculin de manière similaire, commente Christian Selmoni. Pour nos clients, hommes ou femmes, ce qui importe avant tout, c’est la rareté et la légitimité, servies par une qualité d’exécution irréprochable et esthétique parfaite. On observe d’ailleurs de part et d’autre les mêmes tendances avec une prédilection marquée pour les complications astronomiques, les mouvements automatiques et l’interchangeabilité des bracelets, une personnalisation introduite dans la collection Overseas que l’on retrouve également au sein de la gamme Egérie avec un nouveau mécanisme. »

Égalité homme-femme

Dans cet esprit d’équilibre, Vacheron Constantin a donc également introduit une montre à complication pour homme dans la collection Traditionnelle. Celle-ci s’enrichit donc d’un modèle tourbillon chronographe qui se veut « une expression moderne de la grande tradition horlogère genevoise ». Pour s’en montrer digne, la Maison équipe cette montre de 42,5 mm de diamètre du calibre manufacture 3200 à 292 composants, mouvement spécifiquement développé pour le 260e anniversaire de la manufacture célébré en 2015. Avec sa fréquence de 2,5 Hz (18’000 a/h) pour une réserve de marche de 65 heures, affichée dans la partie inférieure du cadran, il anime un chronographe monopoussoir au système de déclenchement dynamique « tout ou rien » avec compteur des 45 minutes. Petite astuce technique : afin d’obtenir une large ouverture de la platine supérieure sur le régulateur, les horlogers de la manufacture ont imaginé un entraînement de la cage du tourbillon qui passe non plus par le pignon de la roue des secondes mais par une roue intermédiaire. Quant au chronographe, il dispose d’un mécanisme d’embrayage latéral associé à une roue à colonnes, gage d’enclenchement net de la trotteuse.

L’opération consistant à évider les 276 pièces du calibre 1120 épais d’à peine 4,05 mm relève d’une véritable prouesse technique.

En termes de complications, le cheminement que propose Vacheron Constantin n’est assurément pas à son terme. Pour poursuivre le périple, la Maison propose ainsi un quantième perpétuel utlra-plat dans la gamme Overseas, sa collection dédiée au voyage, précisément, qui intègre progressivement l’univers des grandes complications horlogères. Après le tourbillon automatique de l’an dernier, c’est donc au tour du calendrier perpétuel de faire son apparition, d’autant plus remarquée qu’il se décline dans une version squelette. Une telle opération consistant à ajourer l’ensemble du mouvement et donc à évider la grande majorité des 276 pièces du calibre 1120 épais d’à peine 4,05 mm relève d’une véritable prouesse technique. Et c’est encore sans compter les opérations de finition incluant l’étirage des surfaces pour leur offrir un aspect satiné, l’anglage des lignes droites et des courbes pour créer des jeux de lumière, le brossage circulaire et encore les soleillage, perlage et polissage pour varier les effets de relief.

Sans égal

La dernière étape de cette odyssée dans l’imaginaire Vacheron Constantin conduit cette fois au sommet de la montagne en compagnie des Cabinotiers, le département de la Maison dédié aux pièces uniques et aux montres sur mesure. Là, autant dire que l’on tutoie les sommets horlogers avec deux pièces Grande Complication qui complètent la collection La Musique du Temps dédiée aux montres à sonnerie, déjà riche d’une dizaine de modèles présentés en décembre dernier. Pour l’occasion et en guise d’aboutissement, la Maison présente Tempo, montre double face comptant 24 complications orchestrées par le nouveau calibre manufacture 2756 à 1’163 composants. La montre affiche au recto les heures et mesures du chronographe à rattrapante, complétées d’un quantième perpétuel. Les fonctions astronomiques prennent le relais au verso, au rang desquelles heure solaire, équation du temps, lever et coucher du soleil, durée du jour et de la nuit, âge et phases de lune. « Montre régulée par un tourbillon, cette pièce est également dotée d’une répétition minutes. Avec ses multiples fonctions et affichages, ce garde-temps est un véritable défi horloger, à la fois technique et esthétique », résume Vacheron Constantin.

Chez Vacheron Constantin, les dernières mesures de La Musique du Temps ont adopté un rythme endiablé !

La deuxième proposition du département Les Cabinotiers, à savoir la montre Grande Complication astronomique à sonnerie – Ode à la musique, n’a certainement pas à rougir devant son « aînée ». « C’est le calibre manufacture 1731 qui a servi de base de travail en raison de sa finesse extrême, précise la Maison. Retravaillé pour accueillir un ensemble de fonctions astronomiques, le nouveau calibre 1731 M820 se voit ainsi doté de 19 complications pour afficher, notamment, les temps civil, solaire et sidéral, chacun doté de son propre train de rouages, auquel s’ajoute celui de la répétition minutes. » Le tout sans déroger à la finesse recherchée puisque les 600 composants du mouvement forment un calibre de moins de 8 mm d’épaisseur logé dans un boîtier de 12,54 mm pour un diamètre de 45 mm. Chez Vacheron Constantin, les dernières mesures de La Musique du Temps ont adopté un rythme endiablé !

Haut de page