L’homme en question est un colosse qui cogite bien. Comme quoi, on peut tenir pendant 10 ans un marteau pour les besoins d’une superproduction Marvel et pas nécessairement penser comme une enclume. À Thor ou à raison, nous avons donné la parole à Chris Hemsworth, la star qui sera bientôt à l’affiche de Men in Black: International et qui adore les montres à la testostérone !
Dans le cahier des charges, nous ne voulions pas faire un remake qui aurait été perçu comme un manque de respect par rapport à ce qui avait été fait auparavant. Le but était de raconter une histoire vraiment différente avec les mêmes éléments de la franchise. Ce n’est donc ni une suite, ni un remake. L’univers propre à Will Smith et Tommy Lee Jones existe encore, et les personnages de leur saga Men in Black croiseront peut-être la nôtre à un certain moment. Ce nouvel épisode de MIB est une sorte de version internationale. L’action se déroule en effet à Londres, mais aussi à New York, au Maroc et en Italie. C’est ce qui m’a attiré quand j’ai signé cet appel à l’aventure. J’ai toujours adoré voyager. Je ressens toujours une grosse attirance pour les lieux que je n’ai pas encore explorés. Même si l’endroit où je me sens le mieux au monde c’est chez moi, avec ma femme et mes enfants.
Écoutez, porter un costume Paul Smith taillé sur mesure, ça ne se refuse pas. Qui plus est avec les chaussettes de la même griffe. Le total look, quoi ! J’avais demandé des lunettes moins foncées, mais visiblement nous ne pouvions pas déroger à certaines règles : les agents MIB ne doivent pas laisser entrevoir leurs yeux. Question de sécurité. L’autre truc qui m’a plu pendant le tournage, c’est de pouvoir conduire une Jaguar Type E et une Jaguar Classic. J’ai bien essayé de convaincre la production de m’en donner une à la fin, mais ça n’a pas marché. On m’a filé un script à la place !
Celui-ci, c’est ma fille qui me l’a offert ; l’autre, c’est ma femme ; celui-là, c’est un ami. Ce bracelet, c’est l’un de mes garçons. L’un d’eux adore les petits trucs qui brillent. Mon autre gars, lui, n’est pas très sensible à ça.
Yep, ou alors un voleur de bijoux ! L’autre jour, son professeur me confiait que mon fils lui faisait penser à Gollum dans Le Seigneur des anneaux, tant il est attiré par les paillettes, par ce qui est précieux. Il collectionne d’ailleurs les billes en marbre. Bizarrement, j’en avais quelques-unes dans une boîte rangée dans ma chambre. Comme je les voyais disparaître une à une, je me suis rendu dans la piaule de mon gamin. Et là, j’ai découvert qu’il avait un lieu secret où il stockait tout.
Vous avez raison, je vais la planquer. Je ne voudrais pas qu’il soit tenté ! (rires)
Je collabore avec TAG depuis quelques années maintenant. J’adore cette marque et les personnes qui y travaillent, tout comme je sais apprécier le succès de cette grande Maison. C’est quand je tournais Rush de Ron Howard que mes relations avec TAG ont débuté. J’incarnais James Hunt. Cette légende britannique des circuits de F1 était d’ailleurs un de leurs ambassadeurs dans les années 1970. Ambassadeur célébré il y a trois ans avec la Formula 1 James Hunt Limited Edition. Bref, le réalisateur Ron Howard m’avait offert une TAG. Quelque temps après, je me suis rendu en Suisse pour visiter la fabrique. Je ne connaissais pour ainsi dire rien aux montres auparavant. Je ne savais pas, par exemple, ce qu’étaient une complication et surtout la formidable patience, pour ne pas dire la dévotion nécessaire pour accoucher de telles œuvres d’art.
Franchement, quand on voit toutes ces petites pièces métalliques, on se demande comment ces maîtres horlogers s’y prennent pour toutes les assembler. Moi, j’ai déjà du mal à finir un puzzle. Sauf que là, c’est dix mille fois plus compliqué. C’est fascinant comme expérience de les regarder travailler. Depuis, je voue une admiration sans bornes pour ces artisans. Ce sont eux qui m’ont initié à l’amour des montres, et bien plus que ça d’ailleurs. Ils m’ont fait découvrir un art séculaire dont je n’avais même pas conscience !
Niki était également un ambassadeur de la marque. En 1975, après sa victoire au championnat du monde de F1, à Monza et sous les couleurs de Ferrari, il était devenu un champion quasi intouchable. Un an plus tard, Jack Heuer a donc imaginé une montre en son honneur : la Monza, un chronographe qui a de la gueule (entre 1971 et 1979, Heuer était le chronométreur officiel de la Scuderia, ndlr). Bref, ma rencontre avec Niki restera la plus mémorable de ma vie. Je venais de tourner Thor et soudain on me proposait de jouer un autre type de rôle. Celui d’un coureur automobile. Comme James Hunt n’était plus là pour me donner des conseils, je me suis naturellement rapproché de Niki. C’était facile, car il était présent sur le tournage de Rush en qualité de consultant. Il était très impressionnant. Je me souviens qu’au festival du film de Toronto il m’a serré dans les bras en me disant : « On a fait du bon boulot, je suis fier ! J’aurais tellement aimé que James soit là pour voir ça. » Niki était un homme humble et plein de grâce. Il avait aussi un sacré sens de l’humour. Très affûté, très vif ! Ce fut un immense privilège de l’avoir eu comme conseiller. Niki nous manque à tous !
C’est mon grand-père qui me l’avait offerte, il y a de ça très, très longtemps. Je crois que c’était une montre Rip Curl, une montre de surf, un objet pratique mais qui ne coûtait pas non plus les yeux de la tête. Grâce à cette montre, je pouvais connaître en un clin d’œil les coefficients des marées et donc les conditions idéales pour glisser sur les vagues. C’était cool !
Vous devriez lui poser la question. Rien ne l’exaspère me concernant, enfin je l’espère. Mais vous semez le doute en moi, damned ! Pourvu qu’il y ait toujours une place pour moi dans le lit quand je retournerai à la maison. (rires) Ok, je pense avoir une réponse à vous donner. Le fait de ne pas voir l’heure tourner quand je fais du surf, ça doit l’agacer. Idem quand, de temps en temps, je sors avec des potes et que je reviens tard à la maison. Mais bon, c’est évidemment la faute aux embouteillages ! (rires) Et pourquoi diable voudriez-vous qu’il y ait un trait de mon caractère qu’elle ne tolère plus ? C’est vrai, quoi, je suis la perfection incarnée ! Remarquez, je dis ça, mais si ça se trouve, quand vous verrez Elsa, elle vous fera une longue liste de mes défauts.
J’en conviens ! Mais quand je suis dans les vagues, j’admets que ma notion du temps est complètement faussée !