Mais qu’adviendra-t-il également de tous ces nouveaux lancements ou résurrection de marques, au nombre d’une bonne trentaine ces dernières années ? Des marques qui, pour la plupart, vendent des garde-temps clairement positionnés vers le haut de gamme, celui qui est sensé voir passer les cycles économiques comme de l’eau sur les plumes d’un canard. Inutile de dire que les avis divergent sur ce point, tout comme ceux émis par les analystes financiers.
Récemment Kepler jetait un pavé dans la mare en prédisant une chute des exportations horlogères de 10% l’an prochain, suivie d’une stagnation en 2010. Selon le courtier, le super-cycle horloger de 2004 à 2008 fait désormais partie du passé. Autre son de cloche du côté de l’institut conjoncturel BAK Basel Economics qui table sur une progression de la branche de 11% cette année et encore de 7,1% en 2009, sur la base de carnets de commandes bien remplis et du succès de l’horlogerie de luxe. La banque Vontobel se positionne également dans les rangs des modérés pour prévoir une progression certes plus faible l’an prochain mais quand même de 5% en francs suisses. Réponse dans douze mois.