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Greubel Forsey vise « ceux qui aiment la différence »
SIHH

Greubel Forsey vise « ceux qui aiment la différence »

mercredi, 12 février 2014
Par Julie Mégevand
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Julie Mégevand

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4 min de lecture

Voilà dix ans que Greubel Forsey faisait sa première sortie publique à Baselworld. En cette année de jubilé, la société revisite la fonction quantième perpétuel couplée à une équation du temps. Une façon, pour la manufacture de La Chaux-de-Fonds, de montrer qu’elle ne fait rien tout à fait comme les autres. Rencontre avec Emmanuel Vuille, CEO de la maison depuis 2009.

En lançant un Quantième perpétuel lors du Salon international de la haute horlogerie (SIHH) 2014, Greubel Forsey entendait proposer un garde-temps « à la fois ludique et magnifique, tout en restant fidèle à la marque de fabrique de la maison : la différence ». Réaliser un quantième perpétuel à équation du temps dont toutes les fonctions sont commandées par une seule et même couronne est une performance. Pour cela, il a fallu simplifier la correction de l’ensemble des indications et les intégrer à la couronne bidirectionnelle. Presque un jeu d’enfant pour les inventeurs de Greubel Forsey.

Le Tourbillon 24 Secondes Contemporain Serti, première pièce sertie issue des ateliers Greubel Forsey
Aussi facile qu’un quantième simple

Malgré les très nombreuses fonctions intégrées, Emmanuel Vuille le garantit, le nouveau Quantième perpétuel à équation de Greubel Forsey est « aussi facile à régler qu’un quantième simple ». Il suffit de tirer la couronne, en vérifiant via l’indicateur à 2h30, que la position souhaitée est bien sélectionnée. Il convient ensuite de tourner la couronne dans l’un ou l’autre sens, les différents affichages et indications défilant d’eux-mêmes sans nécessiter plus de manipulation ou de précaution. Greubel Forsey a déposé trois brevets sur ce nouveau mécanisme. Et la maison se plaît à souligner que le porteur peut jouir de son garde-temps « sans instruments ni mode d’emploi hermétique ». Quant à l’équation du temps, c’est au dos de la montre qu’elle se donne à voir. Complication astronomique parmi les plus poétiques de la sphère horlogère, elle incarne la différence entre l’heure solaire et l’heure dite civile, affichée sur le garde-temps, toutes deux étant décalées d’un intervalle de quelques secondes à plus de seize minutes suivant les périodes de l’année. Cette équation du temps voit deux disques transparents superposés révélant deux courbes, l’une rouge lorsque l’heure soleil est en avance par rapport aux indications de la montre, l’autre bleue lorsqu’elle est en retard.

Autre nouveauté majeure de l’année : une version sertie de son Tourbillon 24 Secondes Contemporain, une première pour la manufacture. Du cadran au boîtier en passant par les cornes, 272 diamants viennent habiller le modèle pour un total de 9,71 carats. Quand Greubel Forsey se met au sertissage, elle ne fait pas les choses à moitié pour avoir utilisé des diamants « baguette » de la meilleure qualité (pureté IF/couleur D-E).

Nous visons ceux qui savent apprécier la différence.
Emmanuel Vuille
Dix ans de créations

Eminemment techniques, les créations Greubel Forsey s’adressent à un public varié. Emmanuel Vuille s’en explique : « Notre client-type, si l’on peut parler en ces termes, est un homme plutôt jeune, qui a moins de quarante ans en Asie et plus de quarante ans en Europe. De manière générale, nous visons ceux qui savent apprécier la différence. Nos clients sont fidèles à notre marque mais ils veulent aussi être interpellés ; ils nous réclament des nouveautés ». Plutôt dynamisant comme requête pour la marque qui célèbre ses dix ans d’existence en 2014. Fondée par Robert Greubel et Stephen Forsey, la Maison, qui comptait alors une petite dizaine d’employés, faisait ses premiers pas publics à Baselworld 2004 ; elle emploie aujourd’hui 75 collaborateurs. Comme l’idée de jubilé fait sourire Emmanuel Vuille, la société chaux-de-fonnière n’entend pas célébrer cet anniversaire avec force événements, paillettes et flonflons. « Nous sommes des montagnards et nous entendons le rester ! Nous allons plutôt nous focaliser sur ce que nous avons accompli durant ces dix années et sur ce que nous entendons encore accomplir. Nous nous remettons sans cesse en question. A ce titre, nous sommes comme un atelier de haute couture ». Avec une production d’une centaine de montres par an, la comparaison fait du sens.

Côté distribution, Greubel Forsey s’appuie sur trente points de vente répartis dans le monde. Certains marchés, comme l’Allemagne et le Japon, doivent encore être développés. Notons également la Time Art Gallery Greubel Forsey, sise sur le Bund 18 à Shanghai, où les montres Greubel Forsey se partagent la vedette avec des œuvres d’art. Un projet mené en collaboration avec l’artiste Willard Wigan, sculpteur de figurines miniatures qui a déjà posé sa griffe sur la montre Art Piece 1, dévoilée en 2012 : dans sa couronne se loge une micro-sculpture de l’artiste visible à travers un dispositif optique grossissant développé chez Greubel Forsey.

Article paru dans le WtheJournal.com

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