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Culture

La Fédération de l’industrie horlogère suisse joue les faussaires

jeudi, 7 octobre 2010
Par La rédaction
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La rédaction

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3 min de lecture

Un vrai faux site de montres contrefaites, telle est la dernière idée de la Fédération de l’industrie horlogère suisse pour sensibiliser le public aux méfaits de ce fléau. Les internautes qui veulent acquérir une réplique sont immédiatement dirigés vers une page d’avertissement des dangers qu’ils encourent.

Le processus est désormais connu. L’internaute qui tape « replica watch » sur son moteur de recherche obtient plus de 15 millions d’occurrences lui ouvrant les espaces infinis de l’univers de la contrefaçon sur la Toile. Inutile de préciser que la personne qui effectue ce type de recherche est parfaitement consciente de sa démarche, qui consiste à acquérir une fausse montre pour une fraction du prix de l’original. Une démarche qui porte bien évidemment atteinte aux Maisons qui le produisent. Mais est-elle véritablement au courant des conséquences de ses actes ? La Fédération de l’industrie horlogère suisse (FH) s’est en tout cas fait un devoir de les lui rappeler. À travers un vrai faux site, www.replicaswisswatch.com, ouvert depuis mi-septembre, la FH appâte en effet le chaland pour mieux le diriger vers une page de mise en garde des méfaits de la contrefaçon et des incidences encourues par les acheteurs de produits contrefaits.

Tout est fait pour induire l’internaute en erreur, de la liste des modèles disponibles aux raisons pour lesquelles le site est le mieux à même de présenter les meilleures offres, en passant par la justification d’un tel achat en dehors des réseaux officiels et les règles de confidentialité observées pour mieux garantir la vie privée du client. Cette confiance dans la « probité » du site ne sera toutefois que de courte durée. Une fois que l’internaute commence à vouloir faire ses emplettes, il est automatiquement dirigé vers une page de la Fédération l’informant clairement des suites potentielles de sa démarche sous l’intitulé « La fraude, un de vos nouveaux hobbies ? N’achetez pas de montres suisses contrefaites ».

Un vrai faux site de montres contrefaites, telle est la dernière idée de la Fédération de l’industrie horlogère suisse pour sensibiliser le public aux méfaits de ce fléau © Fédération de l'industrie horlogère suisse FH
Un vrai faux site de montres contrefaites, telle est la dernière idée de la Fédération de l’industrie horlogère suisse pour sensibiliser le public aux méfaits de ce fléau © Fédération de l'industrie horlogère suisse FH
L’internaute, une victime

Les sanctions et les risques font ainsi partie de l’arsenal informatif mis en ligne par la FH. Des sanctions criminelles pouvant aller jusqu’à US$ 1 million de pénalités et cinq ans d’emprisonnement selon les pays ; des sanctions douanières comprenant amendes, saisies et destruction des produits contrefaits ; une sanction civile, finalement, résultant des dommages pouvant être réclamés par les détenteurs des droits de propriété intellectuelle. Quant aux risques, ils incluent le fait que les organisations criminelles derrière ce marché de la contrefaçon peuvent avoir accès aux données personnelles de l’acheteur, comme son nom, son adresse et les coordonnées de sa carte de crédit, soit une porte ouverte aux abus.

Si l’internaute désire en savoir plus, il apprendra que c’est bien lui la « victime » de la contrefaçon dans la mesure où il met sa santé et sa sécurité en danger, où il supporte et finance des organisations criminelles, accepte le travail au noir et celui des enfants, tolère la piraterie du savoir-faire des détenteurs de droits et porte atteinte à l’emploi comme à la croissance économique. De quoi le faire réfléchir…

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