Richard Mille a pour objectif constant d’excéder les fonctions habituelles de la montre, à savoir la mesure du temps, en considérant que son ergonomie et son esthétique requièrent le même niveau d’exigence. C’est ainsi que chacune devient, à sa manière, œuvre d’art, de design, de sculpture et d’architecture. Dans ce contexte, travailler la tridimensionnalité revient à l’envisager tant du point de vue du boîtier que du mouvement lui-même. En matière de finition également, le soin est porté jusqu’au moindre détail. « Une montre doit donner l’heure de façon précise et garantir les meilleures performances chronométriques. Pour autant, je ne vois aucune raison de céder sur l’esthétique, des éléments visibles autant qu’invisibles d’ailleurs. Il s’agit de stimuler la perception complexe propre à chaque spectateur. On pourrait presque rapprocher notre attitude de celle du miniaturiste qui, capable de résumer un univers sur quelques centimètres, accorde une importance équivalent à tout détail quel qu’il soit », confie Richard Mille.
C’est sur ces bases que s’est engagée l’étonnante collaboration avec le street artist Kongo. Pour satisfaire aux exigences de Richard Mille, l’artiste, habitué des amples surfaces murales, a réussi à miniaturiser ses procédés pour intervenir directement sur le mécanisme de la RM 68-01 Tourbillon. Chaque composant a été peint à la main au moyen d’un aérographe autorisant de subtils dégradés qui ont fait de la montre une sorte de peinture cinétique. Société du groupe Richard Mille, les Éditions Cercle d’Art sont l’éditeur historique de multiples monographies d’artistes contemporains, dont Picasso qui a accompagné leurs débuts. Elles réalisent également les livres et magazines de la marque. Avec les Éditions Cercle d’Art, Richard Mille s’associe à l’une des périodes les plus passionnantes de l’art moderne.