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Panerai : quand le design italien parle aux Chinois
Watches and Wonders

Panerai : quand le design italien parle aux Chinois

mardi, 1 octobre 2013
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Au salon Watches & Wonders de Hong Kong, Panerai a clairement fait part de sa différence avec ses montres « Swiss made », dotées de calibres maison mais d’inspiration résolument italienne. Question de respecter l’histoire de la marque.

Officine Panerai, pour un amateur asiatique, n’est peut-être guère plus qu’une montre surdimensionnée, taillée pour la plongée, que l’on retrouve en version contrefaite aux coins des rues. Lors du salon Watches & Wonders tenu à Hong Kong fin septembre, Angelo Bonati, patron de la marque, s’est plu à rappeler toute la profondeur de la Maison et ses spécificités qui en font un cas à part. Fondée en 1860 à Florence, Officine Panerai, spécialisée dans les instruments navals, a en effet été sollicitée par la Marine royale italienne pour concevoir un garde-temps suffisamment résistant afin d’équiper ses nageurs de combat. En 1936, la Radiomir voyait le jour, suivie une dizaine d’années plus tard par la Luminor avec son protège-couronne caractéristique. Malgré ces deux réalisations initiales des plus typées, équipées de mouvements Rolex, Panerai n’a fait que survivre dans l’univers horloger. Jusqu’à ce qu’un certain Sylvester Stallone, en pleine réalisation du film Daylight en Italie, tombe par hasard sur une montre Panerai vendue sur un marché public. Séduit d’emblée, il l’achète, décide de la porter lors du tournage et passe une commande de 200 exemplaires pour les offrir à ses amis.

« L’une de ces montres s’est retrouvée sur la table de Johann Rupert, président du groupe Richemont, expliquait Angelo Bonati devant un public conquis. Nous sommes alors en 1997 et ce garde-temps de 44 mm de diamètre passait pour un véritable ovni dans un univers où le classicisme était de mise, synonyme de montres de taille nettement plus réduite. De plus, nous n’avions que cet exemplaire d’une marque qui n’existait pas. Et pourtant, nous avons cru au projet. Officine Panerai, rachetée la même année, est née de cette vision consistant à relancer un nom certes inconnu du grand public mais porteur d’une histoire. » Or cette histoire a depuis conquis la planète. Sans entrer dans les détails, la Maison s’est effectivement dotée des moyens dignes de ses ambitions : une manufacture Panerai à Neuchâtel (Suisse) dès 2002 ; un premier mouvement maison trois ans plus tard, le P 2002 ; une première montre en bronze en 2011…

Stand Officine Panerai au salon Watches&Wonders 2013 © Watches&Wonders
Entre deux cultures

Aujourd’hui, Panerai équipe 90 % de sa production avec des mouvements conçus, développés et produits à l’interne. Dans deux ans, les 10 % restant devraient n’être qu’un vieux souvenir. Mais s’il est une caractéristique qui « habille » la Maison, c’est bien son identité inamovible. « Nous représentons une marque technique étant donné l’histoire des montres Panerai taillées pour les conditions extrêmes, précise Angelo Bonati. Nous représentons également le savoir-faire horloger helvétique avec des capacités de production basées en Suisse. Mais nous n’oublions pas d’où nous venons. Le design italien de Panerai avec ses Radiomir et Luminor est ancré dans nos gènes. »

Pour bien marquer cette inspiration « latine », Panerai présentait à Hong Kong sa Radiomir 1940 – 42 mm et Radiomir 1940 3 Days – 47mm, auxquelles s’ajoutent trois éditions limitées, deux Radiomir 1940 Chrono Monopulsante 8 Days GMT – 45mm et une Radiomir 1940 3 Days – 47mm Paneristi Forever. « Dans les années 1940, les ateliers Panerai de Florence s’emploient à élaborer un nouveau boîtier, spécialement étudié pour répondre aux exigences de plus en plus élevées des commandos de la Marine italienne, précise la Maison. Ce boîtier apparaît comme une version perfectionnée du modèle de 1936, connu aujourd’hui sous le nom de « Radiomir », terme qui désignait à l’époque la substance luminescente brevetée par Panerai afin d’améliorer la lisibilité du cadran. » Pour Angelo Bonati, il s’agit de faire comprendre que les montres Panerai sont bel et bien issues d’une technologie de pointe mais soumises à cet esprit qui a fait naître le style de la marque, celui de son audace, aujourd’hui son originalité !

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